AQUAFABA : LA FAUSSE BONNE IDÉE VÉGANE

Un tit’ billet rapide sur un ingrédient qui a le vent en poupe.

L’aquafaba késako ? C’est le néologisme glamour qui signifie littérallement « eau de fève », c’est joli dit comme ça (chapeau bas les végan vous avez souvent l’avantage de la com’ efficace sur les omnivores ;)) En parcourant les ressources sur le sujet, j’ai vite compris que l’aquafaba c’est le jus battu de la boîte de conserve de cette légumineuse, mais que celà pouvait également être l’eau de trempage et-ou de cuisson, pour les adeptes du fait maison. Vous voyez l’écume qu’il se forme quand vous faites cuire les légumineuses ? Dans l’idée l’aquafaba, c’est un peu ça monté en neige.

mousse

 

Traditionnellement, les cultures consommant des légumineuses et des céréales leurs ont systématiquement fait subir plusieurs processus visant à désactiver les substances légèrement toxiques que sécrètent les graines pour se protéger, pour assurer la pérennité de la plante, les empêchant de germer au mauvais endroit, au mauvais moment, pour dissuader les éventuels « prédateurs » de les consommer… Ces composés portent le nom d’antinutriments : acide phytique, lectines. Il existe plusieurs façons recensées de partiellement les désactiver : trempage, séchage, fermentation, cuisson.

 (Oui, les plantes également ont des stratégies leur assurant leur survie et celle de leur descendance, ça donne du grain à moudre cette notion n’est ce pas ?)

Pour en savoir plus sur cette notion d’antinutriment, c’est par içi : http://www.acteur-nature.com/articles-divers-sur-le-monde-du-bio-et-du-naturel/les-anti-nutriments-ou-la-face-cachee-des-aliments-dorigine-vegetale.html

Je n’ai pas de certitudes en la matière, mais le bon sens me fait dire qu’avaler l’eau des conserves et de trempage, et/ ou de cuisson des pois chiches, mélangés à du sucre en prime, (on ne fait pas de mousse au chocolat vegan sans casser d’oeuf, euh, si ?) revient à s’enfiler un cocktail dénutritif de choc : bonjour les caries et les désordes intestinaux à la clé !
Le fait de consommer ce jus de trempage ou l’eau des boîtes de conserve de pois chiches revient à s’avaler une dose conséquente d’antinutriments qui empêche la bonne absorption du fer, du calcium, du zinc ….
Je prédis dans ma boule de cristal une vague de RGO et de porosité intestinale accrue et de dents noires suite à cette tendance ….

Je n’invente rien dans ma mauvaise foi karnist, même les gens « du camp d’en face » le disent 😀 :

  « Il est important de jeter l’eau de trempage des légumineuses qui contient ces enzymes, mais aussi d’autres substances comme les antinutriments. L’acide phytique est responsable, entre autres, des problèmes de digestion notamment chez les plus jeunes. Même pour des petites lentilles comme les lentilles corail, je conseille de les faire tremper au minimum douze heures avant leur préparation. Pour les plus grosses graines comme les pois chiches ou les haricots, il faudra au minimum un jour de trempage. Le trempage va jouer ici un rôle de prédigestion et accélère la cuisson »

Source : >http://lecoeurauventre.com/la-revanche-du-pois-chiche/…

C’est rigolo, mais je trouve que la logique de récupérer l’eau de trempage est une belle intention, et correspond peut être à ce qui à fait faire des bouillons d’os, de viande, et de carcasses aux êtres humains….. Ce truc de crêve la faim qui nous a fait extraire la substantifique moëlle des carcasses quoi !
Rien ne se perd, c’est sûr ! La permaculture en cuisine, c’est beau, c’est louable 😉 Encore convient il de  trouver le destinataire le plus adapté à bénéficier de chaque ressources, de chaque nutriment.

Je suis sûre que le jus de pois chiche fait briller l’argenterie ou un truc du genre !

Plus sérieusement. Attention aux fausses bonnes idées.

(et au manque de recul sur des pratiques inédites dans l’histoire de l’humanité)

Pour conclure, je serai belle joueuse en précisant que le rôle des antinutriments n’est pas tout noir et que les éviter absolument ne serait pas nécéssairement une bonne idée, et qu’on en trouve également dans …… les blancs d’oeufs crus 😉

Lesquels intègrent la recette omnivore de la mousse au chocolat ❤ 😉

mousse chocoActualisation 2020, petite liste d’études scientifiks sur le sujet des anti-nutriments : https://nutritik.com/referentiel-complet-etudes-anti-nutriments/?fbclid=IwAR1WMnnX7GBo9RK5uzVhQcnnxZI_NE5y2O8rCMCM5fwQPJt3WMwuSoK9vSk

100 commentaires sur « AQUAFABA : LA FAUSSE BONNE IDÉE VÉGANE »

      1. Nan! 🙂
        C’est un jeu de mot en rapport avec la série Stargate SG1. De faux dieux venus d’une autre galaxie appelés les « Oris » se font adorer en faisant de faux miracles grâce à une technologie avancée et en fait récupère l’énergie produite par l’adoration de leurs adeptes. Les adeptes disent « Loués soient les Oris! »

        Tu vois le teint blafard et le fanatisme des prédicateurs des Oris, ça me rappelle d’autres fanatiques au teint blafard qui sacrifient leur santé à leur dogme alimentaire et je suis donc content d’être un omnivore, d’où mon expression détournée « Loués soient les Omnis! ».
        Je lis aussi ton blog FB où interviennent des VG, avec pour dogme que les humains peuvent sans problèmes et même avec le plus grand bénéfice, se passer de produits animaux. C’est malheureusement faux et comme tu le montres, certaines solutions comme l’aquafaba, c’est plus du gadget qu’une alternative à un produit animal…
        Loués soient les Omnis!

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      2. Merci pour l’explication de blague 😀 Ouais j’adore FB, je suis accro à mon audience végé, qui ne semble pas réaliser ç quel point ils font grimper mes stats et augmentent l’activité de mon média lorsqu’il le commentent 😀 😀 😀

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    1. Ce que vous racontez est d’une connerie magistrale. Vraiment vous avez un problème grave. Laissez les vegan vivre leur vie et arrêtez vous de vous croire plus intelligente que les autres, vous ne l’êtes pas

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      1. Bonjour, je ne peux qu’aller dans le sens de l’avis de Martine Moulin. Vos propos sont effectivement d’une imbécilité abyssale et je le crains récurrente… Il serait nécessaire et urgent que vous alliez chercher une information exacte avant de la publier.

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      2. Et à part des opinions sans aucune argumentation, vous avez autre chose en rayon ? ou tout fonctionne chez vous vraiment sur le principe de la croyance, voire de l’endoctrinement ?
        Ce qui est dit dans l’article est vérifiable, et j’ai balayé facilement les prétentions de Kilianne (soi-disant chercheuse, sans doute pas trouveuse…) à une défense du véganisme sur base scientifique – puisqu’aucun article dont elle a envoyé les liens ne traitait du sujet (sic).
        La seule chose qui peut appuyer le véganisme n’est pas d’ordre médical (ce serait même le contraire) mais d’ordre éthique : est-il légitime de tuer des animaux pour se nourrir ? (Oubliant d’ailleurs que l’agriculture qui leur est destinée conduit factuellement à des terres sans animaux…) La réponse est donc tout à fait subjective et quiconque ayant cultivé quelques plantes sait très bien qu’il lui faut éliminer des parasites. Je ne vois pas de différence rationnelle entre laisser des crapauds dévorer des escargots ou les écraser soi-même et nourrir ainsi des fourmis et autres nécrophages. C’est bien une sensiblerie de citadins hors sol…

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    2. Bonjour je ne suis pas vegan.
      Cependant sensible de l intestin et malade de Lymes , je dois réduire viandes oeufs produits laitiers et sucre.
      Je suis heureuse 1 fois par mois de manger une mousse au chocolat à l aquafaba.

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  1. Après quelques recherches (qui m’ont fait arriver ici, d’ailleurs) il semblerait que si l’on fait tremper ses pois chiches -qui sont la légumineuse la plus intéressante parce que l’aquafaba est neutre, facile à obtenir, et visiblement peu toxique, contrairement à d’autres qu’il faut éviter- , qu’on les rince et qu’on ne récupère que l’eau de la cuisson qui va suivre, une grande quantité de ces anti-nutriments est éliminée. Certains recommandent aussi de les faire tremper avec du citron pour débuter une germination. Mais le blog avait l’air perché donc à prendre avec des pincettes.
    Intéressant aussi de préciser que si on a une alimentation variée et qu’on n’intègre pas ce genre de préparation à chacun de ses repas, les risques sont encore réduits. C’est comme tout, manger de la viande crue tous les jours, c’est mauvais, manger du soja tous les jours, c’est mauvais, trop de produits laitiers, mauvais. Bref !
    Le sucre n’est pas non plus une condition sine qua non à la mousse au chocolat végétalienne, par exemple. D’ailleurs même en cuisine traditionnelle on serre les blancs d’oeuf au sucre, mais ils montent sans ça ! Tout dépend de la texture recherchée pour la recette qu’on veut réaliser.
    N’étant pas moi-même végan, c’est par curiosité et après avoir goûté une mousse au chocolat à l’aquafaba que je veux m’y essayer et voir ce que l’on peut faire avec ça.
    Tout ceci étant dit, merci pour l’article, qui est le plus exhaustif que j’ai trouvé sur le sujet. Les autres sites préviennent des dangers de l’eau de trempage mais n’entrent pas autant dans les détails, ce que je trouve très dommageable.

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    1. En lisant correctement deux secondes, tu te serais épargné et à moi aussi un commentaire désobligeant qui révèle combien tu lis de travers Paw 😉 : « En parcourant les ressources sur le sujet, j’ai vite compris que l’aquafaba c’est le jus battu de la boîte de conserve de cette légumineuse, mais que celà pouvait également être l’eau de trempage et-ou de cuisson, pour les adeptes du fait maison. »

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      1. Tu as sûrement raison Anaïs. Je m suis celà dit fiée à de nombreux retours d’expérience perso sur des groupes de cuisine FB pour avancer celà, apparemment les deux façons se font. De toutes façon, à mon sens celà n’ôte rien au texte, puisque la cuisson de ces haricots est aussi une façon d’éliminer des antinutriments, puisque c’est précisément celà dont il est question içi 🙂

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      1. Oui, les traditions empiriques de cuisine du monde entier ont réussi à déjouer certains pièges de ces composants, qui tu as raison de le rapeller (enfin l’auteur du texte) ne sont pas tous noirs non plus. par contre de là à délibérément aller chercher à consommer ces eaux, je trouve que c’est quand même une autre démarche encore.

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  2. Je cherchais des informations sur l’aquafaba et je me retrouve sur un blog qui n’est que critiques. Quel dommage de consacrer autant de temps à critiquer ce qu’on n’aime pas ! Sans vouloir donner de leçon, la vie est courte : profitez de la votre en souriant à ce qui vous plait (et mettez de côté ce qui vous semble différent donc inquiétant 😉 la vie sera bien plus belle pour vous et les autres !

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    1. Merci Laurence d’avoir pris le temps de laisser un commentaire sur mon article. Voiçi e que je te propose : tu lis et tu prends ce qui te convient sur mon média, et tu laisses le reste de côté. Wise Woman Way 😉 Merci de ta sollicitude 😉

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  3. J’ai été vegan durant 2 ans et j’ai arrêté (à cause de la famille et de mes amis)
    Donc je pense être assez impartiale.
    J’ai eu envie de faire du houmous et je ne me rappelais plus comment faire l’aquafaba.
    En cherchant la méthode je suis tombé sur ce blog et j’ai été étonner par sois la mauvaise foi sois l’ignorance (à vous de me dire lequel)
    Si un article qui est basé sur le trempage mais qui est erroné, votre article perd toute crédibilité.
    Sérieusement autant l’effacer et ainsi ni vu ni connu car vous servez très mal votre cause.
    Cdl

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    1. « J’ai été vegan durant 2 ans et j’ai arrêté (à cause de la famille et de mes amis) »

      Tien, cela m’intéresse, accepteriez-vous de m’en dire plus s’il vous plaît ? Bien entendu, vous n’êtes pas obligé et ne répondez que si vous en avez envie.
      « sois la mauvaise foi sois l’ignorance ». Vous parlez du blog en général ou de cet article seulement ?

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  4. Comme d’autres, je cherchais des infos sur l’aquafaba et je tombe sur ton article que je lis avec intérêt … Je serai bien allée lire le reste de ton blog mais comme d’autres l’ont déjà dit, si tu ne commence pas par distinguer eau de trempage et eau de cuisson des légumineuses (le jus de la conserve est aussi l’eau de cuisson d’ailleurs) que tu persistes même quand on incite, avec arguments, à corriger ton texte pour plus de clarté et de pertinence … C’est dommage.
    Je ne suis plutôt du genre « flexitarienne » dubitative sur le sujet du veganisme et le sujet de ton blog me paraissait pertinent pour avoir des arguments nouveaux … mais à lire tes réponses aux comm’ je me dis que si tout est aussi approximatif que cette article je n’apprendrai rien de nouveau …

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    1. Bonjour Anne et merci de ton commentaire. C’est dommage de t’arrêter à si peu 😉 Je me suis contentée de relater ce que j’ai lu à de nombreuses reprises sur des groupes de partage « écolos » Facebook, les personnes concernées procèderaient aisni, à les lire 🙂 Bon cheminement personnel et peut être à une prochaine 🙂

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      1. Bah oui, mais il faut apprendre à lire, dans ce cas. Car en aucun cas on ne parle d’eau de trempage, qui doit être effectivement jetée, tous les sites qui expliquent comment faire l’aquafaba le disent. Et c’est une néophyte qui parle. Donc, sérieusement, votre article véhicule des informations fausses et devrait être supprimé, si vous avez un tant soit peu de conscience.

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    1. Encore plus si la poule est gavée d’antibiotiques et que le stress de sa vie en cage lui fait produire des taux de cortisol qui mettraient (proportionnellement) n’importe quel être être humain en arrêt maladie ! …

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      1. Il y aurait du cortisol dans le blanc d’oeuf ? Tu me l’apprends ! Mais quid alors de la réponse au stress des végétaux, tu n’es sûrement pas passé à côté de cette information je présume ? Le vivant c’est un long continuum Tanali 😉

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      2. Après le cri de la carotte, le stress de l’albumine 😉 D’expérience les végés devraient être prudent avec leurs vannes et hypothèses telles que « le stress du blanc d’oeuf », dans la mesure où les découvertes scientifiques vont dans le sens… de montrer à quel point les végétaux ont des comportements de réponses au stress et à la « douleur » qui sont similaires à ceux des autres animaux.

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  5. Votre article est basé sur le postulat faux que l’aquafaba est l’eau de trempage des pois chiches alors c’est l’eau de cuisson… c’est quand même tout à fait malhonnête et ça décrédibilise votre démarche. Quant à l’argument qui consiste à prétendre que les animaux ont des fonctionnements et des comportements plus proches des plantes que des hommes… no comment !

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    1. Bonsoir Laure, merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire. Comme il me semble l’avoir précisé, l’aquafaba est parfois réalisé avec de l’eau de trempage dixit même certaines per(sonnes végétariennes-vegan (sources : les innombrables groupes de tye « zéro déchet ma cuisine écolo » sur Facebook.) Pourrais tu avoir l’amabilité de me copier coller précisément le passage où je tu sembles comprendre que j’affirme que  » les animaux ont des fonctionnements et des comportements plus proches des plantes que des hommes…  » ? Tu dis « no comment » en commentaire donc, mais j’aimerais davantage creuser la question avec toi, pour être sûre qu’il n’y a pas malcompréhension de ta part 😉

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  6. Pas plus d’arguments scientifiques (ne parlons pas de publications…) dans votre article que dans les articles pro-végétarismes. Vous faîtes une synthèse de ce que relatent des gens (pas des scientifiques hein….) qui pensent avoir découvert la poudre et vous la servez comme telle. Pro ou contre, chacun y va de son petit conseil, qui, de blog en blog et de groupe Facebook en groupe Facebook, dont on connait le bienfondé et le sérieux, devient une vérité générale, et vous vous sentez le devoir d’informer les autres des conneries que vous avez lu, en vous félicitant, « vous » d’avoir « tout compris » face à la foule des abrutis. Les sources, elles sont loin… loin… si les eaux de poids chiche vous font peur, je vous conseille d’arrêter de manger tout ce qui sort du commerce. En terme « d’antinutriments » (encore un super mot sorti d’un esprit génial de blogosphère) voire même de poisons, y a de quoi être servi.

    Allez, je retourne à ma délicieuse mousse au chocolat aux antinutriments de poids chiches, je vous dis dans deux heures si j’ai des dérèglements intestinaux… enfin après avoir essayé une centaine de fois sur un millier d’individus, pour vous servir des arguments un poil potable.

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  7. A quoi bon s’engueuler !
    Pour ma par, je ne veux ni d’un monde vegan ni d’un monde d’abattoirs, mais je rêve d’un monde de tolérance – Donc un grand merci pour l’info, pour l’alerte sur des abus potentiels de l’aquafaba, mais sincèrement est-ce que les non-végétaliens consomment vraiment des blancs montés en neige (surtout non-cuits) au quotidien ?
    Car finalement ce n’est que cela l’aquafaba aujourd’hui, quelques meringues ou mousses au chocolat, je n’ai trouvé aucune recette de soufflé au fromage réussi ou d’aquafaba non monté en neige… même pas en omelette.
    Sachons raison garder… dans nos casseroles ou sur le net.
    Bon appétit à tous

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      1. Tu as de la chance d’aimer t’engueuler, parce que j’étais en train de me dire que tu ne prenais plein la gueule…
        Sur le fond, il semble y avoir une grande imprécision sur la nature de l’aquafaba. J’ai donc fait un minimum de recherche en éliminant les sites orientés ou ceux que j’ai banni pour la quantité de conneries que l’on y trouve (Ooreka). Dans Future-Sciences on peut lire à https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/vegan-aquafaba-17499/ :
        « L’aquafaba est l’eau de cuisson des pois chiches. Le mot, inventé en 2015, est formé des mots latins aqua (eau) et faba (fèves). L’aquafaba est récupérée dans les pois chiches en conserve ou lorsqu’on les fait cuire soi-même.
        Elle est très appréciée des vegans et des personnes allergiques car c’est un excellent substitut à l’œuf. Comme le blanc d’œuf, l’aquafaba est en effet composée à environ 90 % d’eau et 10 % de protéines, dont de l’albumine, ce qui permet sa coagulation. On peut donc la monter en neige de la même manière. »
        Ce n’est pas de l’eau de trempage, qui n’a aucune chance de contenir des protéines. Les albumines sont des molécules de grande taille qui ne se dissolvent pas « comme ça ».
        Pour ce qui est des « anti-nutriments » : certaines molécules ont la propriété de bloquer certains nutriments indispensables, MAIS ceci n’a de sens que si l’on en consomme beaucoup, voire à tous les repas. C’est un peu comme si on ne cuisait plus rein sous le prétexte que cela bousille beaucoup la vitamine C : oui, certes, mais il y en a ailleurs, donc à moins de souffrir du scorbut…
        De manière générale je suis toujours amusé par les gens qui ne voit que des détails en oubliant l’essentiel. Beaucoup aussi se base sur des prétendues études scientifiques qui, en fait, n’ont jamais été publiées dans une vraie revue scientifique qui vérifient les travaux. C’est le cas de la plupart des affirmations en nutrition.
        Il n’y a aucun problème médical à consommer de la viande, les animaux et les bactéries sont même la seule source de la vraie vitamine B12. Ce n’est qu’une question d’équilibre. De même dans une ferme traditionnelle le bétail est nourri avec des déchets ou de l’herbe. Sans cela, non seulement ils n’existeraient même pas (éradication de milliers de variétés…) mais on perdrait l’intérêt d’avoir des herbages… J’aime bien signaler que parmi nos enzymes digestifs il en existe un qui ne sert qu’à une seule chose : dissoudre… la chitine des insectes ! Si, avec ça, quelqu’un ose prétendre que nous ne sommes pas fondamentalement omnivores… c’est juste qu’il est endoctriné.
        PS ; je ne suis jamais malade et dans ma famille on vit plus de 90 ans. J’ai même une tante de 107 ans… :-))

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  8. bonjour mythevegetarien,
    Je n’ai pas eu le courage de lire tous les coms, je cherchai des infos sur l’aquafaba, juste car je n’aime pas jeter, je précise que je ne suis une « épicurienne » et je ne veux pas que l’on fasse de moi une « épiplusrien » !!! mdr j’aime les fleurs la nature, les arbres (qui souffrent aussi)… et je les respecte autant que les autres !!!!!! il faut manger de tout et que certains cessent de nous dire ce que nous pouvons manger ou pas !!! je sais comment donner à mon corps ce dont il a besoin pour bien vivre ( je ne suis jamais malade) pourvu que ça dure !!! lol …
    Merci pour ce bog, et je précise pour les fouilles merde, que je ne répondrai qu’a vous !!! MDRRRRRRRR
    Cordialement Marie

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  9. Je suis maintenant vegan depuis 12 ans et mon fils depuis sa naissance( il a 9 ans et fait 4 sports + jamais malade) . On peut très bien manger comme ça et être en excellente santé au quotidien comme le préconise l’OMS (régime santé ). Bien sur il faut savoir ce qu’il est préférable de manger et se renseigner au maximum.
    Je n’utilise pas l’aquafaba car je n’ai pas basé mon alimentation vegan sur un copier coller de quand j’étais omnivore. De la mousse au chocolat nous n’en avons pas besoin pour vivre. Je pense que notre corps est comme une voiture et l’aliment notre carburant. Rien de plus. Si je mets de l’essence alors que j’ai besoin de diesel je suis malade et inversement . Quand à dire que manger est un plaisir … ben mon fils préfère une belle pomme du jardin à un bonbon. Et pourtant je vois pleins de gamins se faire « plaisir » avec de la merde en sachet.Si on était à l’écoute de notre corps on ne mangerait que le quart de ce que l’on mange .. Bref, tout ça pour dire que nous sommes en 2019 et que d’après les plus avancé des spécialistes nous avons quoi … 10 ans à vivre avec toutes nos conneries humaines de faite. Alors je suis vegan parce ce que c’est bon pour moi mais surtout car , quand tout va péter, mon fils ne m’accusera pas … Car j’aurai tout fait pour lui donner un monde autre que celui de tous ces humains qui ne pense qu’à leur PLAISIR gustatif et qui détruisent tout sur leur passage ..
    Et surtout je ne peux pas manger d’animaux car je suis incapable d’en tuer un et c’est super lâche de laisser quelqu’un d’autre le faire .. Car on sait que la plupart des gens qui bossent en abattoir sont soit alcoolique ,soit violent (normal tuer des être vivants toute la journée ça doit être dur)..Et oui les végétaux aussi souffrent , mais je dois manger et j’ai la capacité de cueillir et d’ôter la vie à une plante sans avoir trop de culpabilité alors je le fait ..
    Autour de moi personne ne serait capable de tuer un animal mais ils laissent tranquillement leur conscience au placard quand ils ont un animal mort dans leur assiette . Je ne suis pas comme ça .
    Je ne veux pas que tout le monde soit vegan mais réfléchissez : pour nourrir un cochon on a utiliser une quantité de nourriture qui aurait pu nourrir 3000 personnes . Le cochon sert à nourrir 200 personnes (bien sûr pas des voraces et quand la moitié n’est pas jeté dans les poubelles)… Il n’y a pas des millions de solutions pour réduire la famine dans le monde et nos émissions à effet de serre . Nous nous tuons à petit feu pour manger . Quand on sait que manger est pour notre survie n’est pas un peu idiot ?
    Se disputer sur de l’aquafaba n’est ce pas un futile face aux bouleversements qui se dressent face à nous?
    Mais je suis d’accord il y a de l’acide phytique dedans mais vu qu’on en a pas besoin , je m’en fiche j’en mange pas …lol

    Manger en conscience et belle journée à vous tous

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  10. quand on n’assume pas le fait d’ingurgiter des êtres vivants et que l’on ne recule devant rien pour se donner bonne conscience alors la malhonnêteté et la mauvaise foi consistent à tirer à boulets rouges sur ceux qui tentent de respecter aux mieux les animaux. A partir de là, c’est porte ouverte à tout et n’importe quoi. Lorsque l’on est clair avec soi-même, nul besoin de se justifier en cherchant à saper l’autre.

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    1. Je ne me lasse pas de lire ces gens totalement incompétents employer le terme « ‘être vivant » à la place du terme « animal », comme si les plantes ou les champignons n’étaient pas des êtres vivants…
      S’il y a quelqu’un qui n’assume pas quelque chose c’est bien le végan qui s’invente une grandeur d’âme en rejetant ce que la nature (prétendument respectée) a fait de lui : fondamentalement un omnivore, comme le prouve de nombreux faits comme ce que j’ai expliqué plus haut. Par exemple il y l’existence d’une enzyme digestive humaine exclusivement réservée à la digestion de la chitine des insectes – autant dire qu’elle n’est plus beaucoup utilisée, sauf peut-être quand un végan ingère (malheur à lui !) quelque ver dans une pomme non traitée…

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      1. Les véganes ingèrent aussi chaque jour des acariens qui sont des animaux.
        Donc de toute façon, le végétalisme n’existe pas.

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      2. Ça fait plaisir de lire des articles écrits avec autant de recul, de bienveillance, d’impartialité, de rigueur scientifique et de bonne foi !
        Hahahahaha !
        Sans blague, vous êtes tellement obsédée par le sujet que c’en est presque louche… à quand un coming-out végane ?
        Allez, je retourne brouter de l’herbe comme tous mes amis rachitiques et décérébrés.
        Quant à vous, si vous pouviez soigner votre orthographe et votre syntaxe, vous auriez peut-être plus de chances d’être prise au sérieux…

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  11. Juste pour info, l’aquafaba n’est pas l’eau de trempage mais l’eau de cuisson. De plus les gens qui ont un peu progressé dans la nutrition n’utilisent plus de boîtes de conserves mais des pois chiches secs bio, ce qui donne un ton un peu ignare à votre article. Je préfère quand à moi la mousse au chocolat avec des œufs mais quand je vois une connerie, ça me fait réagir…

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    1. @ Sourd
      En quoi ce serait un « progrès dans la nutrition » de ne plus utiliser de boites de conserve mais des légumes secs ?? Où se trouve le problème nutritionnel ?? Même les vitamines ne sont pas altérées par la mise en conserve, contrairement à la cuisson qui détruit la vitamine C. C’est simple, il n’y a même pas de date de péremption pour une conserve et les meilleures sardines en boîte, par exemple, sont mises à vieillir pendant des années.
      Dans ces conditions, je vous trouve grotesque de parler d’un prétendu « ton ignare » à propos de cet article, alors que tous ceux que j’ai lu jusque-là sont de qualité et d’une argumentation sans commune mesure avec les nombreux blogs délirants de pseudo-nutritionnistes auto-proclamés, qui ne connaissent rien à la physiologie et à la biochimie. Bref… c’est quoi l’argument nutritionnel contre les conserves, en boîte ou autre ?

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  12. Utiliser de l’aquafaba avec du sucre, de temps en temps, une fois par mois, où est le problème ? Tout se joue dans la mesure. Il faudrait plutôt se concentrer sur la surconsommation de produits industriels, quelqu’ils soient (véganes ou non). C’est là que réside principalement la source de nos problèmes de santé. Pas dans la différence de régimes véganes ou omnivores.

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    1. Je partage votre avis mais avec une petite nuance. « C’est là que réside principalement la source de nos problèmes de santé. » C’est vrai en ce qui concerne exclusivement les problèmes de santé liés à l’alimentation. En gros il s’agit de l’obésité liée aux produits hyper-sucrés et/ou hyper-gras d’une part et d’autre part de l’hypertension liée aux produits hyper-salés. Une fois que l’on a réduit la consommation de ces types de produits (qui ne constituent pas, loin de là, la totalité des produits industriels) on se retrouvera à la problématique qui, justement, est l’objet du site. Ce que je pourrais résumer, je crois, dans : « Pourquoi ne plus manger du tout de nourriture d’origine animale alors que rien ne prouve qu’une quantité raisonnable pose le moindre problème et que tout prouve que l’absence totale en provoque plein ? ».
      De manière générale, toutes les populations qui consomment autant de calories que nos ancêtres sans avoir les mêmes dépenses physiques pour les éliminer se retrouvent logiquement en situation de surpoids plus ou moins grave, AVEC OU SANS nourriture industrielle. Inversement, celles qui réduisent considérablement leur alimentation pour éviter ce surpoids courent alors le risque d’avoir des carences dans certains nutriments qui existent en faible quantité dans ces aliments. Et nous en sommes maintenant à voir des gens conscients du problème qui… se bourrent de ces aliments traces en pensant améliorer leur santé !
      Comme vous dites : « Tout se joue dans la mesure ».

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      1. Non je n’ai pas construit ma maison de mes mains, mais je ne dit pas qu’il vaut mieux construire en paille et en torchis parce que c’est ce que nos ancêtres font depuis des millénaires, comme le précédant commentaire.

        Google Scholar. Un moteur de recherche spécifiquement dédié au référencement d’études scientifiques avec comité de lecture, que votre lecteur cite à tord et à travers. Tous les scientifiques (les vrais, pas les prédicateurs du dimanche) l’utilisent pour travailler sur des sujets bibliographiques, qu’ils doivent nécessairement prendre en compte dans la rédaction de leurs travaux. Il suffit de taper des mots clefs, et vous trouverez un bon nombre d’étude issues de ces revues. Vous pouvez faire ça dans Research Gate aussi. De rien.

        « Composition and Properties of Aquafaba: Water Recovered from Commercially Canned Chickpeas ».
        Que nous dit cette étude que vous citez sur les conséquences de l’aquafaba sur la santé ? Que dale. Il ne met même pas en garde contre son utilisation, mais souhaite définir la meilleure façon de le commercialiser et le consommer. A part définir ses propriétés, et sa composition (tout est dans le titre), qui sont certes ce sont des données intéressantes, mais pas de quoi étayer votre article (néanmoins c’est mieux que rien). De plus, les études sont considérées comme robustes (en science bien entendu) quand plusieurs articles, avec des méthodes et des équipes différentes, convergent vers des résultats similaires. Sans lancer le sujet sur le tapis, reportez vous à la crise que nous traversons en ce moment. Donner du poids à votre article nécessiterai un peu plus qu’une référence qui ne montre rien que vous n’avez sans doute même pas lu, puisque l’article n’est pas en open access.

        L’enfer ? Loin de moi l’idée de vous le souhaiter.
        La lucidité et l’esprit critique en revanche, je l’appelle de mes voeux, à la fois pour vous et vos lecteurs.

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  13. Personne ne consomme l’eau de trempage des légumineuses, à part peut-être le petit groupe sur facebook dont vous parlez et encore, j’ai un doute sur la véracité de vos affirmations… Avez-vous une source, un lien, svp, vers les propos que vous attribuez à ces gens?

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    1. Votre absence de réponse à ma question me laisse penser que la confusion entre l’eau de trempage et l’eau de cuisson vient juste de votre propre ignorance en matière de cuisine. Il peut sembler plus facile de s’enferrer dans la mauvaise foi que de reconnaître une erreur, surtout publiquement, mais sachez que ce genre d’article, qui contribue à la propagation de fausses informations, ne sert pas votre cause. Au contraire, vous illustrez parfaitement le déni et l’orgueil de notre société, qui pousse de plus en plus de gens à remettre en question le bien fondé de notre mode de consommation et de notre soi-disant supériorité au sein du monde animal. Je vous souhaite à vous aussi de prendre un jour conscience de votre propre agressivité, visible dans cet article autant que dans les réponses (moqueuses ou méprisantes) que vous faites à vos détracteurs. Alors seulement vous participerez vraiment au débat et aurez quelque chose à nous apporter.

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      1. Moi je trouve au contraire cet article intéressant et original, comme en général ceux du site, pas ces copiés-collés habituels écrits sans aucune vérification. Donc il est injustifié de prétendre que cela n’a rien à apporter et moi je trouve votre commentaire pas moins agressif que les réponses données, qui sont parfois moqueuses mais certainement pas méprisantes. (Il y a certains niveaux de connerie qui ne méritent pas non plus le respect…)
        Je ne vais pas chercher à répondre sur la nature de l’aquafaba : je crois que c’est déjà fait et personnellement je m’en fiche : je suis en excellente santé sans me soucier de tout ceci, mes analyses feraient pâlir beaucoup de végétariens. Tout le monde dans ma famille vit entre 92 et 106 ans en consommant un peu de tout avec modération. Je n’ai donc aucun intérêt à consommer ce truc visqueux qui enveloppe les légumineuses cuites ou celui que l’on trouve dans l’eau de trempage de leurs conserves. Eau de trempage d’ailleurs assimilable à de l’eau de cuisson, du fait même du procédé de conservation…
        Ce qui m’interpelle davantage c’est cette partie : « remettre en question le bien fondé de notre mode de consommation et de notre soi-disant supériorité au sein du monde animal ».
        Ce bienfondé repose essentiellement sur quelques millions d’années d’évolution de l’humanité qui se distingue justement des autres Primates par une consommation bien plus importante de nourriture animale, l’une des causes majeures de l’accroissement de la taille cérébrale. On pourrait dire, sans vouloir jouer les provocateurs, que c’est une distinction frappante si l’on compare le genre Homo et nos plus proches parents Chimpanzés (Bonobos inclus) et Gorille. Les Gorilles trouvent la B12 dans les insectes et leurs excréments, les Chimpanzés dans les insectes et quelques rares chasses de singes plus petits ou parfois d’autres chimpanzés d’autres groupes, chassés, tués et mangés. Ces primates fabriquent des outils sommaires pour attraper des insectes ou casser des fruits. Quand on observe les premières traces d’évolution jusqu’à l’Homme moderne, on constate l’apparition d’armes de chasse, un allongement des jambes et une perte du pelage qui servent à la chasse à la course d’endurance, encore pratiquée en Afrique. Nous avons encore une enzyme qui ne sert qu’à digérer la chitine des insectes : elle ne sert plus beaucoup, sauf si vous avez oublié quelques vers dans un fruit – calamité, j’ai pêché !
        Ce bienfondé repose aussi sur l’absence totale d’avantage du régime végétarien du point de vue santé : aucune étude publiée dans une revue à comité de lecture ne montre cela. Donc il ne faudrait pas pratiquer l’inversion de la preuve…
        Le régime végétarien ne repose, concrètement, que sur des règles religieuses ou morales personnelles, et non la santé.
        Je ne me suis jamais senti « supérieur au sein du monde animal » (comme vous dites) quand je mange des huitres, mais je connais suffisamment bien la biologie pour savoir que si elles ont des réflexes elles ne risquent pas avoir la moindre souffrance, vu leur système nerveux exceptionnellement réduit. Le fait d’être omnivore n’a en réalité absolument aucun lien avec cette idée de supériorité sur l’animal. Vous vous sentez supérieure aux plantes ? Votre racisme spéciste ne vous tourmente donc plus s’agissant de discriminer les espèces végétales, des êtres vivants parmi d’autres ?
        La morale peut très bien se limiter à interdire la souffrance que l’on a pu voir dans des abattoirs mais il se trouve qu’elle est déjà interdite pour ces raisons. Personne ne songe à interdire toutes les activités humaines sous le prétexte que certains s’en servent pour produire des souffrances, que ce soit des humains ou des animaux.
        Ce qui me fait particulièrement rigoler c’est que la plupart des gens comme vous n’ont jamais rien fait pousser autre chose que des haricots à l’école primaire. Quand je parcours mon potager ou mon verger, j’entends souvent des escargots s’écraser sous mes pieds, quelquefois deux ou trois en même temps. J’en vois d’autres en train de bouffer mes plantes et je les mets aussi sous mes pieds : cela ne me plait pas du tout mais il n’y a pas le choix. Pour plein de raisons la culture des plantes que vous mangez entraine la mort de beaucoup d’animaux.
        De plus la nature est ainsi faite que presque aucun animal ne finit sa vie sans être bouffé par un autre, qu’il soit prédateur ou parasite. Les seules exceptions que je connais sont… celles qui vivent, ô surprise, avec les humains !
        Avez-vous déjà songé que le végétarisme éradiquerait de la planète ces milliers de races animales créées par nos ancêtres patiemment depuis 10.000 ans, fièrement transmises à leurs enfants ? Tout ceci serait donc à détruire (sans retour) à cause de quelques abrutis qui tabassent des animaux ou quelques autres idées fumeuses à la mode ? Si vous voulez vous nourrir bizarrement et dans une grande inquiétude à propos de votre santé, libre à vous, mais laissez les autres se nourrir paisiblement comme ils l’entendent et comme les milliers de générations avant eux.

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      2. Dans la réponse d’Antigonos à Fritte, il y a cette phrase très interessante : « Ce bienfondé repose aussi sur l’absence totale d’avantage du régime végétarien du point de vue santé : aucune étude publiée dans une revue à comité de lecture ne montre cela. Donc il ne faudrait pas pratiquer l’inversion de la preuve… »

        Mais c’est incroyable ça ! Il ne s’agit même pas d’aquafaba, ou de chamaillerie d’internautes, il s’agit d’instrumentaliser la science pour appuyer son propos, c’est grave ça quand même !

        Des études scientifiques, à comité de lecture, qui montrent les bénéfices d’une alimentation végétarienne et vegan équilibrée, il y en a pléthore, et c’est pas récent !
        Parmi d’autres Orlich et al., 2013 ; Appleby et al., 1999 ; Craig et al., 2009 ; Appleby et al., 2011, Dinu et al., 2017; SAkkas et al., 2019; McEven et al., 2019,… et bien d’autres choses intéressantes, et basées sur des données réelles. Faîtes une petite recherche sur Google scholar mon ami, pour enrichir votre culture.

        Partagez votre avis sur la base de vos convictions pour que d’autres y croient si ça vous chante.
        Mais laissez la science et les preuves réelles en dehors de ça.

        PS : on attend toujours un seul – juste un tout petit- article scientifique à comité de lecture sur les problèmes – existentiels- de l’eau de trempage de l’aquafaba.
        PS2 : donc la viande que vous mangez, c’est vous qui l’élevez dans votre jardin et qui l’égorgez ? Comme les milliers de génération avant vous ?

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      3. « Mais c’est incroyable ça ! Il ne s’agit même pas d’aquafaba, ou de chamaillerie d’internautes, il s’agit d’instrumentaliser la science pour appuyer son propos, c’est grave ça quand même ! »

        L’attaque qui était faite était plus générale que sur l’aquafaba, d’une part, et j’ai le droit d’élargir le sujet sans votre permission, d’autre part, surtout en restant à fond dans le thème du site.
        Je n’instrumentalise pas la science : moi je sais de quoi je parle par formation, nuance.
        « Des études scientifiques, à comité de lecture, qui montrent les bénéfices d’une alimentation végétarienne et vegan équilibrée, il y en a pléthore, et c’est pas récent ! »
        Déjà l’expression « vegan équilibré » me laisse perplexe, puisque par définition cela ne l’est pas, du simple fait que ce nourrir exclusivement de plantes conduit à une mort inéluctable mais très lente par carence en B12. Au bout de 3-4 ans se manifestent des troubles neurologiques irréversibles et un gigantisme des globules rouges moins dangereux si vous n’être pas concerné par les AVC. En effet ces globules rouges circulent moins bien dans les capillaires donc les bouchent facilement…
        Mais si c’est pour tricher avec des compléments alimentaires, alors il n’y a pas besoin d’étude scientifique pour prouver que l’on peut bouffer n’importe comment, si… c’est équilibré !
        Vous ne semblez pas comprendre mon explication, pourtant longue. Lorsque quelqu’un vous dit que « aucune étude publiée dans une revue à comité de lecture ne montre cela », la réponse ne peut pas être seulement de donner une liste d’auteurs avec l’année de publication ! Je maintiens que vous pratiquez l’inversion de la preuve : ce n’est pas à moi de passer mon temps à :
        – retrouver dans quelle publication s’est sorti pour vérifier s’il s’agit d’une revue à comité de lecture ou pas,
        – me procurer lesdits articles,
        – les lires en entier pour les analyser,
        – voir enfin si ce qui est démontré correspond, au moins un peu, à l’affirmation que vous avez faite.
        Non, c’est à vous de dire ce que ces gens auraient démontré, selon vous, avec un minimum de détails : rendez-vous compte que vous ne fournissez MÊME PAS les titres !
        Par le passé j’ai déjà perdu beaucoup de temps dans une telle situation. Je n’ai trouvé que des publications dans des revues d’universités. J’ai quand même lu la plus proche du sujet, bien qu’extrêmement pointue : une histoire de structure cristalline de calcite observée pour la première fois (par des méthodes ultra-spécifiques) dans des cellules nerveuses… Ouf ! Au final… l’auteur faisait juste une hypothèse sur le rôle de ces trucs… comme s’ils avaient forcément un rôle ! « Évidemment » c’était ce fameux rôle qui était sensé être prouvé ! Alors désolé mais décortiquer ce genre d’article, non merci. Pour ne pas avoir l’air de botter en touche j’ai pris votre dernière « référence », jugeant qu’un article scientifique récent était écrit par quelqu’un qui connaissait les précédents dans son domaine. Voyons ce que l’on trouve dans Google Scholar – ce n’était pas la peine de préciser, merci ! Je m’en suis certainement servi avant vous, j’utilisais le Web bien avant l’existence de Google :

        Association of Angiotensin-Converting Enzyme Gene I/D Polymorphism With Change in Left Ventricular Mass in Response to Physical Training
        [LIVRE] Gender, geography and empire: Victorian women travellers in Africa
        Quantum supremacy using a programmable superconducting processor
        Matrix metalloproteinases and cardiovascular disease
        Differential effects of angiotensin II on cardiac cell proliferation and intramyocardial perivascular fibrosis in vivo
        Expression of tissue inhibitor of matrix metalloproteinases 1 by use of an adenoviral vector inhibits smooth muscle cell migration and reduces neointimal hyperplasia …
        Stress-induced changes in blood leukocyte distribution. Role of adrenal steroid hormones.
        Stress-induced enhancement of antigen-specific cell-mediated immunity.
        [CITATION] Sexual differentiation of the brain
        Protection and damage from acute and chronic stress: allostasis and allostatic overload and relevance to the pathophysiology of psychiatric disorders

        Ce n’est que la première page ! Le seul article qui correspond à une revue à comité de lecture m’a semblé être « Quantum supremacy using a programmable superconducting processor », dans la revue Nature. Il traite d’informatique quantique avec les microprocesseurs en état de supraconductivité. Le seul rapport nous concernant pourrait être l’espoir qu’un jour l’intelligence artificielle que l’on peut espérer en tirer puisse pallier votre intelligence naturelle… (J’ai pas résisté…)

        « Partagez votre avis sur la base de vos convictions pour que d’autres y croient si ça vous chante.
        Mais laissez la science et les preuves réelles en dehors de ça. »
        Je pense que c’est vous qui baignez dans les croyances, par pitié laissez la science tranquille : elle ne vous a rien fait.

        « PS : on attend toujours un seul – juste un tout petit- article scientifique à comité de lecture sur les problèmes – existentiels- de l’eau de trempage de l’aquafaba. »
        Dire que j’ai bien précisé, pourtant, que personnellement je n’avais rien à foute de l’aquafaba, puisque je peux m’alimenter normalement sans ce truc visqueux et dégueulasse.

        « PS2 : donc la viande que vous mangez, c’est vous qui l’élevez dans votre jardin et qui l’égorgez ? Comme les milliers de génération avant vous ? »
        Cela m’est arrivé de le faire. Si vous connaissiez le sujet vous sauriez que tous les animaux ne s’égorgent pas. Un lapin se tue avec le fameux « coup de lapin », qui assomme l’animal en provoquant aussi un arrêt cardiaque et respiratoire. J’en ai même tanné la peau, mais pas pour me faire un pagne, je vous rassure… Sinon du coté de ma mère je pense qu’il y a beaucoup de lignées continues qui faisaient de même, en remontant à 1 ou 2 millions d’années. En revanche je suis sûr qu’aucun n’a jugé bon de bouffer comme vous le préconisez.

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    2. Cher Antigonos,

      Je ne fais que répondre au fait que vous donnez du crédit scientifique à cet article alors qu’il n’en a aucun, pour que les autres lecteurs ne s’y trompent pas. Ma réponse porte donc de façon plus générale que l’aquafaba, sur votre déclaration qu’aucun article ne décrit les bienfaits d’une alimentation végétarienne.

      —> Quelle est votre formation pour parler de science ? Personnellement, je suis chercheuse. Ca ne me donne pas raison, ce n’est d’ailleurs pas mon intérêt, ça me donne juste la formation nécessaire pour prendre du recul et lire des articles scientifiques sérieux, issues d’expériences rigoureuses, présentant des données réelles.

      « Déjà l’expression « vegan équilibré » me laisse perplexe, puisque par définition cela ne l’est pas, du simple fait que ce nourrir exclusivement de plantes conduit à une mort inéluctable mais très lente par carence en B12. Au bout de 3-4 ans se manifestent des troubles neurologiques irréversibles et un gigantisme des globules rouges moins dangereux si vous n’être pas concerné par les AVC. En effet ces globules rouges circulent moins bien dans les capillaires donc les bouchent facilement…
      Mais si c’est pour tricher avec des compléments alimentaires, alors il n’y a pas besoin d’étude scientifique pour prouver que l’on peut bouffer n’importe comment, si… c’est équilibré ! »

      —> En effet, cette information a été démontrée par de nombreuses études scientifiques à comité du lecture, je vous félicite ! Vous voyez que les arguments d’une science sérieuse ne font pour vous autorité que quand ça vous arrange. Personnellement, je reconnais tout à fait quand la science montre des choses qui ne sont pas en accord avec mes conditions/
      Vous omettez en revanche d’autres informations intéressant, à savoir que 70 % de la population européenne est carencée, de façon diverse et multiple, ET en B12. Pas seulement les vegans. Mais ce problème de santé publique n’est jamais relayé que lorsqu’il sert à démonter les végans, alors que la problématique devrait être élargie à l’ensemble de la population. Notre alimentation moderne en est malheureusement la cause. C’est une tendance générale des personnes végétariennes et vegan d’être plus sensibilisée à leur alimentation que la majorité de la population, et donc de manger plus équilibré de façon générale. Ce qui contribue sans doute aux bons résultats des études suivantes.

      « Lorsque quelqu’un vous dit que « aucune étude publiée dans une revue à comité de lecture ne montre cela », la réponse ne peut pas être seulement de donner une liste d’auteurs avec l’année de publication !  »

      —> C’est vous dîtes qu’aucune étude ne montre ça, je vous répond que plein d’études montrent le contraire de votre affirmation. Votre affirmation est donc éronnée c’est tout.

      « Je maintiens que vous pratiquez l’inversion de la preuve : ce n’est pas à moi de passer mon temps à :
      – retrouver dans quelle publication s’est sorti pour vérifier s’il s’agit d’une revue à comité de lecture ou pas,
      – me procurer lesdits articles,
      – les lires en entier pour les analyser,
      – voir enfin si ce qui est démontré correspond, au moins un peu, à l’affirmation que vous avez faite. »

      —> C’est comme ça qu’on fait de la science ! Et vous devez le faire si vous affirmez des choses fausses en les énonçant comme des vérités générales. Faire des recherches d’articles scientifiques, c’est comme ça qu’on trouve des sources fiables, pas en se baladant sur des blogs ou des réseaux sociaux comme ce que font 90 % des gens qui relaient des informations. Si vous n’êtes pas sur de la source, alors vous ne dîtes rien. Ou vous exprimez seulement votre opinion. Mais vous ne vous appuyez pas sur la processus scientifique pour l’appuyer.

      « Non, c’est à vous de dire ce que ces gens auraient démontré, selon vous, avec un minimum de détails : rendez-vous compte que vous ne fournissez MÊME PAS les titres ! »

      —> Pardon, c’est une erreur de ma part. Effectivement, il y a de nombreux articles de différents sujets qui peuvent correspondre aux mêmes auteurs et à la même année. Pour trouver la référence dans un domaine de recherche particulier, on met en général un mot clef dans la barre de recherche à côte de l’auteur et de l’année. Je suis navrée que vous ayez perdu autant de temps à lire des articles très éloignés de notre sujet. Pour palier à ce problème, et nous rapprocher du sujet de base, voici toutes les références. J’ai volontairement écarté les références de revues universitaires, qui sont, malgré le crédit que vous leur apportez, des revues à comité de lecture à part entière dont le sérieux scientifique est démontré. La plupart de ces références proviennent de revues classée troisième et quatrième revues médicales concernant la nutrition qui ont le plus grand facteur d’impact, considéré comme garant d’une science sérieuse et d’un processus de révision par des pairs exigeants.

      – Orlich, M. J., Singh, P. N., Sabaté, J., Jaceldo-Siegl, K., Fan, J., Knutsen, S., … & Fraser, G. E. (2013). Vegetarian dietary patterns and mortality in Adventist Health Study 2. JAMA internal medicine, 173(13), 1230-1238.
      – Appleby, P. N., Thorogood, M., Mann, J. I., & Key, T. J. (1999). The Oxford vegetarian study: an overview. The American journal of clinical nutrition, 70(3), 525s-531s.
      – Key, T. J., Fraser, G. E., Thorogood, M., Appleby, P. N., Beral, V., Reeves, G., … & Mann, J. (1999). Mortality in vegetarians and nonvegetarians: detailed findings from a collaborative analysis of 5 prospective studies. The American journal of clinical nutrition, 70(3), 516s-524s.
      – Key, T. J., Appleby, P. N., Davey, G. K., Allen, N. E., Spencer, E. A., & Travis, R. C. (2003). Mortality in British vegetarians: review and preliminary results from EPIC-Oxford. The American journal of clinical nutrition, 78(3), 533S-538S.
      – Appleby, P. N., Allen, N. E., & Key, T. J. (2011). Diet, vegetarianism, and cataract risk. The American journal of clinical nutrition, 93(5), 1128-1135.
      – Dinu, M., Abbate, R., Gensini, G. F., Casini, A., & Sofi, F. (2017). Vegetarian, vegan diets and multiple health outcomes: a systematic review with meta-analysis of observational studies. Critical reviews in food science and nutrition, 57(17), 3640-3649.
      – Sakkas, H., Bozidis, P., Touzios, C., Kolios, D., Athanasiou, G., Athanasopoulou, E., … & Gartzonika, C. (2020). Nutritional Status and the Influence of the Vegan Diet on the Gut Microbiota and Human Health. Medicina, 56(2), 88.
      – McEwen, B., & Bingham, M. (2019). Vegan diet and chronic disease: A brief report. Journal of the Australian Traditional-Medicine Society, 25(2), 77.

      On y apprend que les régimes végétariens et Vegans induisent une diminution de la mortalité, toutes causes confondues, une diminution du cancer colorectal, de la prostate, du diabète de type-2, et étonnement, de la cataracte.

      « Je pense que c’est vous qui baignez dans les croyances, par pitié laissez la science tranquille : elle ne vous a rien fait. »
      –> la science est à la fois ma formation et mon métier. La questionner sans cesse est la base de sa bonne santé.

      « PS : on attend toujours un seul – juste un tout petit- article scientifique à comité de lecture sur les problèmes – existentiels- de l’eau de trempage de l’aquafaba. »
      Dire que j’ai bien précisé, pourtant, que personnellement je n’avais rien à foute de l’aquafaba, puisque je peux m’alimenter normalement sans ce truc visqueux et dégueulasse. »

      —> ce message s’adressait plutôt à l’auteure de l’article, dont vous louez le sérieux. Pour ce qui est du visqueux est dégueulasse, franchement pas éloigné de la consistance d’un blanc d’oeuf pouvant répondre à cette définition, je vous trouve bien sensible pour quelqu’un capable de dépecer un lapin. Mais personnellement, je m’en contrefous aussi.

       » En revanche je suis sûr qu’aucun n’a jugé bon de bouffer comme vous le préconisez »

      –> Pour passez à des considérations plus philosophiques, ne pensez donc pas que nous, européens, soyons le centre du monde. Il y a des peuples qui sont végétariens depuis des millénaires (populations indo-bouddhistes). Quant à l’argument « on a toujours fais comme ça, donc il faut continuer comme ça », il est rarement d’une efficace autorité. On a pratiqué l’esclavagisme pendant des millénaires, c’était le principal argument des opposants à l’abolition. Heureusement que quelqu’un s’est un jour dis qu’on pouvait peut être faire un peu mieux. On s’est soigné qu’avec des plantes pendant des millénaires. Détrompez moi si vous n’avez jamais eu recours à la médecine moderne et si vous refuseriez son utilisation en cas de problème grave.

      Mais là on ne parle plus de science, donc ça ne me dérange pas que partagiez votre opinion.

      Cordialement.

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    1. So what ?

      Pas d’ad personam ou hominem içi, seule les contenus retiennent les attentions. D’autant plus que le gouffre entre les pratiques (végés) annoncées et la realités des consommations est relativement déjà bien documentée.

      Bonne chance dans la vie ? C’est censé être ironico-sarcastique ?

      C’est comme partir d’une conversation en disant « bisou » et en ne le pensant pas ?

      C’est nul de faire ça ^^

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  14. Chère Kilianne,

    « C’est une tendance générale des personnes végétariennes et vegan d’être plus sensibilisée à leur alimentation que la majorité de la population, et donc de manger plus équilibré de façon générale. Ce qui contribue sans doute aux bons résultats des études suivantes. »
    Simple hypothèse « au doigt mouillé », un peu trop sec d’ailleurs quand on prend en considération la proportion INFIME de la population végétarienne, donc qui ne risque pas influencer les chiffres globaux – même si on les entends beaucoup et que dans les médias on en voit souvent. (Vu la pâleur de certains il faudrait leur parler de la B12, je dis ça, je dis rien…)
    Les hypocondriaques sont eux-aussi sensibilisés à leur santé mais je ne suis pas sûr qu’il en résulte un plus grand équilibre.
    Il manque à tout ça un petit truc tout bête que l’on appelle le juste milieu.

    [carence en B12]
    « Vous voyez que les arguments d’une science sérieuse ne font pour vous autorité que quand ça vous arrange. »
    Vraiment le comble de la mauvaise foi ! C’est juste que moi j’ai cité un élément vraiment publié dans une revue à comité de lecture, voilà tout. C’est ce que j’entends par « science sérieuse », je pense que tout le monde aura compris, d’autant que j’ai explicité cette histoire de comité de lecture, pas forcément connue du grand public, ce qui est un grand malheur.

    « Vous omettez en revanche d’autres informations intéressant, à savoir que 70 % de la population européenne est carencée, de façon diverse et multiple, ET en B12. »
    Source ?

     » « Lorsque quelqu’un vous dit que « aucune étude publiée dans une revue à comité de lecture ne montre cela », la réponse ne peut pas être seulement de donner une liste d’auteurs avec l’année de publication ! »
    —> C’est vous dîtes qu’aucune étude ne montre ça, je vous répond que plein d’études montrent le contraire de votre affirmation. Votre affirmation est donc éronnée c’est tout.  »
    Heureusement que les écrits restent : chacun peut se rendre compte que je n’ai pas écrit « qu’il n’y avait pas d’étude qui montre ça » mais que « aucune étude publiée dans une revue À COMITÉ DE LECTURE ne montre cela ». Mon propos à justement porté sur ce problème de COMITÉ DE LECTURE. Quel que soit le mal que l’on pourra dire de ces revues, elles ont le mérite d’avoir un comité de lecture indépendant, non rémunéré, formé de personnes dont c’est le métier d’analyser des statistiques, des méthodologie, etc.
    Vous déformez tout ce que vous lisez, vous prétendez être chercheuse mais je n’en crois rien, en tout cas pas après un doctorat orienté vers la recherche scientifique.
    (Cela dit, comme disait de Gaulles : « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche » !)

    « J’ai volontairement écarté les références de revues universitaires, qui sont, malgré le crédit que vous leur apportez, des revues à comité de lecture à part entière dont le sérieux scientifique est démontré. »
    Propos incompréhensibles car contradictoires : avant d’envisager le comité de lecture il faudrait vous relire vous-même…
    Concrètement je fais passer un article universitaire avant un article venant d’un institut (payé souvent par un lobby, pas forcément financier d’ailleurs…) mais LARGEMENT après une parution dans une revue à comité de lecture, qui opère une évaluation par les pairs. Et NON, une revue universitaire, évidemment, n’est PAS une « revue à comité de lecture à part entière ».
    Pour comprendre le sujet :
    – Évaluation par les pairs : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89valuation_par_les_pairs
    Dans cette article la partie concernée correspond à la publication dans une revue scientifique, ce dont il est question ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_scientifique
    Ce qui amène à une liste assez classique de ces revues, utile à connaître selon les domaines : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_revues_scientifiques
    Oh, c’est ballot, mais dans votre liste d’articles AUCUNE de ces revues n’est considérée comme revue scientifique à comité de lecture ! Je ne doute pas de la popularité de « The American journal of clinical nutrition » mais la popularité est justement un vilain biais cognitif… Copie à revoir…

    « On y apprend que les régimes végétariens et Vegans induisent une diminution de la mortalité, toutes causes confondues, une diminution du cancer colorectal, de la prostate, du diabète de type-2, et étonnement, de la cataracte. »
    Personne ne dit que les gens qui ont un régime végétarien (en trichant avec des compléments pour ne pas en crever) ne vivent pas plus longtemps que la population moyenne américaine qui se gave de hot-dogs et autres hamburgers devant la télé, donc crèvent prématurément des maladies citées.
    Vous êtes étonnée de la baisse de problème de cataracte ? Pas moi puisque c’est une maladie du vieillissement et que les maladies citées (plus le tabagisme) accélèrent celui-ci. De plus les personnes âgées sont aussi moins végétariennes ce qui peut induire une fausse corrélation positive. Je ne fais qu’une simple hypothèse. Si vous me trouvez bien prétentieux je ferais juste remarquer que cette boulette c’est déjà produite avec un article célèbre paru dans une revue à comité de lecture justement, c’est dire. Il y a en effet trois grands articles erronées qui ont traversé ce filtre. L’un avait conclu à la toxicité de l’aluminium des vaccins : corrélation positive entre le déclenchement de la sclérose en plaque et le fait d’avoir été vaccinés récemment. Le biais c’est que cette maladie se déclenche surtout chez les jeunes chez qui ont fait aussi plus de vaccins, les autres étant déjà vaccinées. Si on catégorise par tranche d’âge alors le fait d’être vacciné ou non n’a pas d’incidence. C’est aussi pour ça qu’une étude sérieuse ne se fait pas à l’arrache. (Un « savant de Marseille » très médiatisé en ce moment ferait bien de se calmer un peu : la sardine risque qu’être plus petite qu’annoncé…)
    [Un autre article célèbre erroné est celui de Benveniste sur la « mémoire de l’eau » qui a fait jubiler les homéopathes, quelques années…]

    La question qui nous intéresse ici, fondamentalement, dans le présent site (si je puis me permettre…) est de savoir si c’est mieux ou moins bien, du point de vue nutritif (par extension « sur la santé ») de manger végan plutôt qu’un régime traditionnel simplement adapté à la vie moderne, à savoir moins de besoins énergétiques grâce à l’arrivée de la mécanisation à tous les niveaux et du glissement de l’économie vers une réduction du secteur primaire vers le secteur tertiaire. En d’autres termes… comme on se bouge moins le cul et en restant au chaud, il suffit de bouffer moins gras et moins sucré bref « moins tout court » MAIS en faisant gaffe de ne pas faire chuter aussi les nutriments présents en petites quantités et qu’il ne faut pas diminuer, eux. C’est ce que l’on appelle le bon sens, ce que d’ordinaire il n’est pas nécessaire de démontrer par un article scientifique, mais que vous réclamez. Ce résultat est facile à obtenir en ne mangeant pas uniquement des trucs cuits parce que ça détruit la vitamine C, et consommer des fruits et légumes de manière à conserver leur nutriment – par exemple qu’ils se barrent pas dans l’eau de cuisson… D’où l’intérêt de l’aquafaba ! (Non là je déconne…)
    Par exemple compenser en se gavant de fruits ou jus de fruits fait grimper le sucre voire les lipides !

    En revanche, quand on prétend qu’il faudrait en plus arrêter de consommer de la viande voire de tous les produits d’origine animale, alors là… il faut du solide, des études examinées par… devinez quoi ? un COMITÉ DE LECTURE.

    Tout ça pour ça…

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  15. Je suis naturopathe, nutritionniste et cet article n’a aucun sens… avez vous des qualifications en ce qui concerne l’alimentation?
    L’aquafaba N’est pas mauvais pour la santé. Être végétarien et vegan (en se complémentant en vitB12) est approuvé par l’OMS depuis pas mal d’année maintenant. Bref votre blog est complètement dépassé et bourré de fakenews.

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    1. Quelques questions simples :
      – Êtes-vous médecin ? parce que « naturopathe » ne veut rien dire, ce n’est pas une spécialité médicale, et « nutritionniste » seul non plus. Il suffit de suivre des cours (chers) dans une école privée pour obtenir un diplôme qui n’est pas un diplôme d’État et ne permet évidemment aucune équivalence pour entrer en université ou autre.
      – Êtes-vous scientifique ? (Sachant qu’un médecin n’est pas en soi scientifique, il suffit de penser à l’homéopathie.)
      – Avez-vous une référence à l’OMS sur ce sujet ? Je dis ça parce que l’on m’a déjà fait le coup et j’ai pu visité le lien conseillé… Il s’agissait d’un article de vulgarisation conseillant aux MALADES souffrant d’obésité, de diabète et/ou de maladies cardio-vasculaire de préférer un régime végétarien et des fruits de la mer, à savoir poissons, crustacés, mollusques, oursins, etc.
      PS : vous ne trouvez-pas étrange qu’un régime si parfait nécessite de consommer un complément alimentaire, générale produit par des bactéries OGM d’ailleurs, alors qu’il suffit de consommer quelques moules dont le niveau d’intégration psychique de la douleur m’échappe un peu…

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  16. Bonjour Mythe végétarien.
    Pour information, l’aquafaba n’est pas l’eau de trempage, c’est l’eau de cuisson des pois chiches qui bout longuement pour la cuisson puis que l’on fait ensuite réduire (encore en portant à ébullition) afin d’obtenir la bonne consistance.
    À cette température de cuisson et aussi longtemps, les bonnes tout comme les mauvaises choses sont fortement diminuées voir nulles.
    La dangerosité dont vous parlez est donc faible voir inexistante.
    Ensuite, je ne saisis pourquoi attaquer un mode d’alimentation ou un autre.
    Chacun fait ses choix et rien est la perfection absolue.
    Toute conviction à ses défauts.
    Végétarisme ou végétalisme n’a pas émerger sans raison.
    Ensuite, c’est une alimentation qui permet également aux allergiques aux lactose, aux œufs, aux oléagineux ou autres de continuer à se faire plaisir.
    Renforcer vos connaissances sur sujet.
    Cela vous permettra de continuer à défendre vos avec des sources plus solides et fondées et plus d’humilité et de respect.
    Bonne continuation.

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  17. Bonjour, je ne m’y connais pas encore bcp en véganisme, mais les recettes d’aquafaba que j’ai pu lire précisent qu’il faut faire tremper les légumineuses 24 h puis jeter l’eau de trempage… c’est ensuite que l’on fait l’aquafaba, avec l’eau de cuisson (un peu comme lorsque l’on fait un dahl et qu’on fait cuire les légumineuses dans un bouillon que l’on consommera ensuite avec le reste).

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    1. En plus c’est amusant de voir critiquer des erreurs d’étourderies en orthographe par quelqu’un qui n’est pas pas fichu de respecter la grammaire, la ponctuation et même la typographie ! J’aurais bien fait la liste mais c’est trop long : voici vos deux phrases écrites correctement :
      « Un ramassis de conneries, cet article, en plus truffé de fautes d’orthographe !
      A bon entendeur… »
      [Quatre points de suspension cela n’existe même pas…]

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  18. Ah ouais on est sur un type Casasnovien.
    Liens vers des sites bourrés de fakemed et de pseudo-science, clairement au lieu de vous battre contre des régimes alimentaires qui ont prouvé leur viabilité si bien équilibrés remettez en cause votre approche ésotérique de la santé et ça ira beaucoup mieux.

    De plus beaucoup de gens vous l’ont dit l’aquafaba n’est pas l’eau de trempage mais l’eau de cuisson des pois chiches.

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    1. Des fakemed ? Tu sais, il ne suffit pas de brandir un mot qui fait bien comme un mauvais sort et s’en tenir là sans apporter davantage d’éléments factuels. L’ésotérisme ? Je te emts en demeure de me citer UN SEUL élément ésotérique de mes productions, bon courage pour ton débunkaanh

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      1. J’avais déjà adoré le « méat coule pas » mais « l’hopital qui se fout de la namasté », là c’est du haut niveau ! 😂😂
        Leurs critiques sont tellement vagues que, parfois, on se demande si elles s’adressent à l’auteur ou à leur troupeau… Cela montre une absence totale d’argumentation.
        L’ésotérisme de mythevegetarien, fallait oser… Spécial dédicace à Michel Audiard : « Les cons ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ». (J’ai pas résisté, désolé…)
        Le fil de la discussion montre que les fake med sont systématiquement apportés par les tenants du végétarisme, qui ne pourront jamais prouvé que leur régime est sain puisque se nourrir exclusivement de plantes conduit assurément à des carences, d’où la nécessité de compléments alimentaires, point barre. Condamner le régime végétarien avec des arguments précis n’a jamais voulu dire, non plus, ne pas consommer de plantes voire de plats végétariens de temps en temps. Je viens de lire plus haut quelqu’un qui dit que « cela permet aux allergiques aux œufs de ne pas se priver » ! Elle est bonne celle-là ! D’abord aucun allergique ne se prive en ne mangeant pas ce qui lui est nocif. Quelqu’un a-t-il les boules de ne pas manger d’amanite phalloïdes dont se délecte les limaces ?? Substituer l’œuf par autre chose n’exige pas d’être végan et, en revanche, se priver d’une quantité hallucinantes de bonne choses qui n’ont jamais tué personne, sauf dans leur imagination d’endoctriné.

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  19. Bonjour, je viens de lire votre article très intéressant. Néanmoins, je pense qu’il fait un amalgame entre l’eau de trempage et l’eau de cuisson. Je pense que l’on ne peut pas les comparer. Il faudrait pousser l’étude plus loin pour vérifier si les anti nutriments sont éliminés à la cuisson, si l’on prend la peine de retirer l’écume qui serait le reliquat des anti nutriments. En tout cas, le sujet a le mérite d’avoir été soulevé et merci !

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  20. L’aquafaba n’est pas l’eau de trempage qui est en effet indigeste comme tout végétarien le sait.
    C’est l’eau de cuisson, comme recommandé partout.
    Comment avez vous pu faire cet amalgame et écrire un article aussi long sans consulter de source ?
    Dommage d’investir autant d’effort à côté du sujet.

    Au passage, oui, on vit très bien sans produits animaux comme j’en suis la preuve, ma compagne et bien d’autres personnes autour de moi ainsi que de nombreux athlètes dont une brochette de champions du monde dans différentes disciplines intenses.

    Chacun mange ce qu’il veut, l’important est de se faire plaisir en restant aligné avec ses désirs.

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    1. Je me sus contentée de rapporter un usage relaté au sein de la comunauté végan même (notament la frange « zéro déchets ». Ne tirez pas sur la messagère, je me contente de constater ce qui se lit sur le sujet. Vous vivez « très bien », j’e suis fort aise. Celà dit, votre témoignage est à classer au rang d’anecdote epsonnelle et n’a en aucun cas aucune validité scientifique. C’est un peu abrupt formulé de la sorte, mais c’est à ce prix de la rigueur qu’on parvient à discerner les différents registres et les niveaux de preuves correspo
      ndants.

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      1. L’abrupt ne me dérange pas, je préfère l’authenticité aux faux semblants.

        Donc à vous lire, rapporter les conneries que vous interprétez mal sur des blogs ça a une validité scientifique ?
        Mon cas personnel est un contre-exemple direct des vérités que vous assénez. Donc vérités scientifiquement fausses. J’étudie la nutrition depuis plus de 20 ans. Quel que soit votre régime alimentaire, je l’ai déjà testé. A présent je suis végétalien (pas vegan, c’est un mode de vie, pas un régime alimentaire) depuis plus de 8 ans et je ne citais pas que mon cas … cependant votre mauvaise foi semble tenir lieu ici de mètre étalon de la rigueur scientifique des commentaires.

        Sur les blogs que vous avez lus, ils disent probablement d’utiliser l’eau de trempage pour arroser les plantes comme c’est écrit partout.
        Vous vous êtes contenté d’un travail bâclé, sans rien vérifier vos sources dont je suis sûr, vous avez mal interprété les propos.

        Vous accordant certainement bien trop de crédit, j’ai essayé de trouver ces sources dont vous dites vous être inspiré. Je n’en trouve aucune. Toutes disent d’utiliser l’eau de trempage pour les plantes ou de la jeter. Ceux qui parlent d’aquafaba stipulent bien l’eau de cuisson. En fait, vous êtes la seule personne que je trouve sur internet à parler d’aquafaba en tant qu’eau de trempage. J’en conclue qu’en plus de votre mauvaise foi, il est fort probable que vos propos soient carrément malhonnêtes.

        Est-ce donc là le prix de la rigueur dont vous parlez ? Quels sont les fameux registres que vous évoquez que vous avez essayé de discerner avec une étude aussi médiocre ?

        Quant à la validité scientifique du régime végétalien, elle se porte très bien. Je ne commente pas plus ici pour pallier à votre éducation quand vous n’êtes même pas capable en deux minutes de recherche google de comprendre votre erreur et de l’admettre.

        La seule vérité scientifique de l’alimentation est qu’aucun régime unique ne convient à tout le monde. L’alimentation est une découverte personnelle.

        L’alimentation qui fonctionne pour chacun est celle qui fait plaisir au corps. Chacun voit midi à sa porte. Restez aligné avec ce que vous mangez. Votre corps sait mieux que votre tête et certainement bien mieux que les incultes qui cultivent l’obscurantisme sur leur blog.

        100% de ceux qui avancent l’argument de la validité scientifique n’ont aucune idée de ce qu’est la science par nature et prouvent systématiquement leur pauvreté de raisonnement, comme vous dans cet article tout en en rajoutant une couche avec votre commentaire.

        Adieu et bonne chance dans la culture de votre science.

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