À tout le monde, désolé d’avoir été un tel végan

Voici un texte écrit par Mickey Z, plus connu sur les médias sociaux comme « Mickey Z-vegan. ». L’original en anglais est disponible ici sur le site Word News Trust publié le 29 février 2016.

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Photo credit: Kenny Vena

Hey, c’est Mickey Z. ici. Anciennement connu (sur les réseaux sociaux) en tant que « Mickey-Z-Végan ».

Peut-être vous ne le connaissez pas, le conférencier d’honneur de la Veggie Pride Parade, le gars avec le poing levé et un million d’articles liés au véganisme, conférences et manifestations pro-végans, hé bien, je pourrais continuer encor un moment avec mon long CV, mais ce n’est pas comme si mon militantisme avait servi à faire la moindre différence.

De toute façon, je ne suis pas ici pour me vanter. Je suis ici pour présenter des excuses.

Mon cœur était à la bonne place. Vraiment, il y était, mais je me suis comporté comme un trou du cul parfois, et cela n’a jamais été mon intention (si cela signifie quelque chose).

C’est la seule excuse que je peux honnêtement offrir ainsi.

Je suis désolé d’avoir trompé les gens.
Depuis que j’ai cessé d’être le mangeur de végétaux lambda au quotidien, les gens – beaucoup de gens – m’écoutaient quand je répétais encore et encore : « Il est si facile de devenir végan. » Beaucoup ont franchi le pas, grâce à ma force de persuasion. Mais ce choix n’est pas facile : financièrement, sur le plan nutritionnel, psychologiquement, ou culturellement. Il n’est pas non plus «naturel», ni même révolutionnaire, car il n’est pas accessible à tout le monde. Il est tout aussi difficile que tout autre régime, mais j’avais choisi de ne pas reconnaître cette réalité.

Par exemple, dans tous mes articles, mes conférences, mes ateliers et mes vidéos, cela n’a jamais été dit jusqu’au printemps 2015, quand j’ai mentionné le concept de désert alimentaire.

Ce n’est qu’avant l’été dernier quand j’ai découvert et partagé les informations essentielles de Jack Norris, un diététicien bien respecté et co-fondateur de « Vegan Outreach ». Lorsqu’on lui a demandé son avis pour expliquer pourquoi tant de végétaliens pensent qu’ils ne doivent pas prendre de complément, Norris a répondu : « Parce qu’ils veulent croire que le régime végétalien est naturel. Beaucoup de végétaliens croient qu’un régime végétalien est le plus naturel et, par conséquent, plus sain, et donc que tout le monde doit cesser de nuire aux animaux et vivre une existence édénique. Je comprends cette réaction, mais la preuve que les humains sont des herbivores n’existe tout simplement pas, et un autre fait important veut que ce qui est «naturel» n’est pas nécessairement ce qui est le plus sain. Mais cela dans les deux sens. Les végans qui veulent baser leur alimentation sur un retour au jardin d’Éden ne sont pas plus stupides, à mon opinion que les pratiquants du régime paléo, qui veulent retourner au temps des chasseurs-cueilleurs » (Je suggère que tous les végans – et leurs ennemis habituels – relisent cette citation de Norris à nouveau)

Il faut voir les choses en face les enfants, il y a une raison pour laquelle 84% des végétaliens et végétariens reviennent à la viande et ce n’est pas parce qu’ils sont faibles, stupides, ou cruels. Homo Sapiens n’a pas évolué comme un herbivore et donc, même avec une analyse alimentaire minutieuse et les compléments nécessaires pour que vous ayez une chance de rester en bonne santé, ce n’est pas gagné en 2016 dans un monde capitaliste. Cet effort nécessite un accès constant à l’information nutritionnelle à mesure qu’elle évolue, la capacité de se procurer des compléments appropriés et des aliments de qualité, et un revenu disponible suffisant pour se permettre un tel mode de vie. Je suis donc désolé pour toutes les fois où j’ai dit que c’était un choix sûr et facile.

Je suis désolé d’avoir cru et partagé des statistiques douteuses.
« 51% des gaz à effet de serre créés par l’homme sont causés par l’industrie de sous-produits animaux et l’élevage » Je voudrais avoir un dollar pour chaque fois que j’ai robotiquement répété cet argument fallacieux. Malheureusement, cette statistique est basée sur une seule étude (qui, pour autant que je puisse en lire, n’a même pas été examinée par des pairs). Tout aussi regrettable c’est aussi le fait qu’un film de propagande dans son ensemble soit basé sur cette statistique basée sur une seule étude qui a été largement remise en cause et contestée à juste titre. Ouais, comme tout végétalien, j’étais devenu tout à fait apte à approuver seul une étude qui ne prouvait que mon point de vue, tout en appelant les études qui me contredisaient comme « peu concluantes ».

L’élevage contribue puissamment au changement climatique et bien d’autres formes d’éco-dévastation, mais il en va de même pour toute forme d’agriculture… et tout autre industrie importante dans une société capitaliste moderne. Il était donc malvenu de ma part de demander (ou plutôt d’exiger, en fait) que les gens se concentrent sur l’impact de l’élevage industriel sur notre environnement commun, en insinuant que «devenir végan» pourrait nous éloigner du bord de l’effondrement écologique. Les choix personnels ne jouent pratiquement aucun rôle dans la création à grande échelle et le changement social durable. Donc oui, je présente mes excuses pour être l’une de ces secousses qui ont dit des choses comme, « On ne peut pas être écologiste et mangeur de viande » et ainsi discréditer tout militant qui mangeait de la viande.

Je suis également désolé pour l’utilisation de «faits» et «statistiques» rapportés par certains grands groupes de protection animale. Cela inclut les misogynes, racistes et hypocrites de chez PETA bien sûr, mais aussi d’autres organisations de haut niveau (trop nombreuses pour être énumérées ici). J’ai participé à plusieurs événements, par exemple, en collaboration avec Sea Shepherd et j’ai salué leur travail, sans jamais prendre le temps de vouloir entendre la vérité à propos de leur chef et comment leurs revendications à propos du sauvetage des baleines sont très contestables. Excusez-moi d’avoir imposé ma foi aveugle sur ces ONG mercantiles.

Et je suis désolé pour les innombrables fois où je répétais le cancan classique: «le véganisme sauve des vies. » Ouais, je suis ce type, celui qui affichait des statuts Facebook comme: « Devenez végétalien et personne ne se sera blessé. » (Induire la honte et le dégoût de soi)

Dans un article de 2015, j’ai inclus deux phrases qui ont été sévèrement contestés :

« Tout le seitan hors de prix, le chou frisé et les haricots que vous postez en boucle sur Instagram ne conduiront jamais les propriétaires des abattoirs à libérer certains de ses captifs condamnés. Le mieux dont vous pouvez vous vanter peut-être est que, théoriquement, si suffisamment d’humains évitaient les sous-produits animaux, certains futurs captifs ne seront peut être jamais nés parce que l’élevage a ralenti ».

La réfutation la plus courante (sic) est arrivée sous la forme d’un article intitulé, « 400 millions d’animaux en moins ont été tués pour l’alimentation en 2014 parce que les gens mangent moins de viande. »cCependant, il m’a fallu quelques minutes pour découvrir que certaines manipulations se tramaient. L’article même est-il techniquement exact ? Probablement pas, car il n’y a aucune preuve de la partie « Parce que les gens mangent moins de viande ». Est-ce que l’article est trompeur ? Sans aucun doute.

Selon un tableau de la Human Society, le nombre annuel des animaux abattus a été incroyablement élevé pour les deux dernières décennies et est demeuré relativement stable depuis l’an 2000 (même avec une baisse apparente de la consommation de viande rouge aux États-Unis). En choisissant de comparer les années 2007 et 2014, les manipulateurs ont trouvé la meilleure rotation possible pour leurs relations publiques. Toutefois, si vous lisez attentivement les chiffres, vous verrez qu’un piratage par l’industrie de la viande pourrait tourner avec précision un article plus rapidement appelé quelque chose comme: « L’agenda végétarien est en déclin depuis 2012. »

En outre, il n’’est pas clair que le « nombre d’animaux abattus » est en corrélation avec « nombre d’animaux élevés » de même concernant ce qui arrive aux animaux qui sont élevés mais pas immédiatement abattus. Enfin et surtout, il semble que la consommation de viande est en hausse à l’extérieur des États-Unis, il est donc encore probable que les végans ignorent volontairement la façon dont le capitalisme fonctionne. Même avec la baisse occasionnelle de la consommation ici, ces multinationales compenseront ailleurs les hausses globales de comptage de morts (voir : industrie du tabac).

Est-ce que je veux moins d’animaux abattus, moins de viande consommée, et l’industrie de l’agro-business fracassée ? Bien sûr, je le veux (et vous devriez en faire autant). Mais vais-je moi-même me mentir et mentir aux autres pour cela avec des « statistiques » qui déclarent que tout cela est déjà le cas ? Plus maintenant et je suis désolé de l’avoir fait dans le passé.

Je suis désolé pour bien d’autres raisons encore.
Je pourrais continuer encore et encore sur des choses comme ma fixation sur le concept de « spécisme » vantant haut et fort les rares athlètes végétaliens ou même végétariens comme «preuve» (ce qui n’est pas certain) tout en ignorant commodément les 99% des athlètes professionnels couronnés de succès mangeant de la viande, ou en rejetant les dernières recherches sur l’intelligence et le comportement végétal; ou en utilisant le manifestement faux terme « sans cruauté », et bien plus encore.

Mais s’il vous plaît permettez-moi de passer directement à mes principaux remords  :

Je suis désolé pour mes choix de langue horriblement insensibles.
Pendant mes années vegangéliques, j’ai bruyamment et régulièrement comparé avec désinvolture les abus des non-humains à un viol, à l’esclavage et à l’Holocauste. Pour cela, je m’excuse profondément.

Je suis désolé pour toutes mes auto-humiliations publiques.
Afin de percevoir un choix non naturel comme naturel et de se débrouiller désespérément pour ne pas faire parti du taux d’échecs de 84%, il devient nécessaire pour les végétaliens de voir leur choix de style de vie comme une forme de supériorité morale. Pour rester végétalien il faut non seulement mettre de coté toutes les preuves scientifiques contradictoires, mais il faut monopoliser le marché de la compassion.

Tous les autres ? Ils sont souvent dépeints comme complices d’assassinat de masse. Ils sont raillés, accusés, jugés, calomniés, et à blâmer par la honte. Une personne ne se contente pas d’acheter une paire de bottes UGG (NdT : bottes avec de la laine), elle célèbre joyeusement la douleur infligée aux moutons pour la fabrication de ces chaussures. Pourquoi quelqu’un achèterait un chien auprès d’un éleveur si ce n’était pas pour une joie sans limite dans la souffrance des mères des chiots ? Nous sommes envahis par des barbares !

Tenons encore plus de « protestations » inefficaces et partageons encore plus des mèmes sarcastiques et crions à plus de femmes (oui, c’est presque toujours des femmes qui font face à la rage de la masse des droits animaux) qui osent défier nos jugements. Cela prouvera combien nous sommes pleins de compassion et alors peut-être 8 sur 10 d’entre nous ne s’enfuiront pas des rangs dans l’année qui vient ou la suivante ! D’accord ?

Ainsi, devant tous, je m’excuse d’avoir agi comme si 95% des êtres humains étaient des sadiques et d’avoir utilisé ma notoriété pour convaincre efficacement les autres de penser comme moi.

Je ne suis pas désolé pour cet article.
Rien de ce que je n’ai écrit ici est insultant. Il y a une raison pour laquelle les végans sont si universellement vilipendés et je vous assure, ce n’est pas parce qu’ils sont des révolutionnaires visionnaires incompris en avance sur leur temps.

Cela dit, je suis sûr que beaucoup d’entre vous êtes impatients de m’assurer qu’aucun de vos amis ne se comporte comme ça. (Aucun , vous prétendez !) Hé, je connais personnellement certains humains extraordinaires qui arrivent à suivre un mode de vie végan mais désolé, cela ne change rien à la réalité globale. Comme quelqu’un qui a été plongé dans le cercle intérieur du véganisme pendant deux décennies, je peux parler de ma vaste expérience personnelle.
Donc, s’il vous plaît épargnez-moi le « pas tous les végétaliens » pour seule défense.

J’espère que certains végétaliens ou défenseurs des animaux vont essayer de mettre un peu d’honnêteté dans leur champ d’action. Parler sans défier, cesser d’exiger la pureté absolue et le « tout ou rien », et se renseigner vraiment sur la nutrition afin que vous puissiez en toute connaissance de cause répondre à des questions légitimes, au lieu d’essayer de compter combien d’animaux votre choix de régime a «sauvé», mais en laissant nombres de vérités devant votre porte. La lutte noble pour la libération des animaux et contre l’élevage industriel pourrait alors enfin avoir une chance d’attirer les alliés dont on a tant besoin, de tous les horizons de la vie.

Chacun de nous a tort beaucoup plus souvent qu’il n’a raison. Cette prise de conscience fondamentale est peut être ce qui contribuera enfin à nous relier avant qu’il ne soit trop tard – et peut-être que cela peut commencer par une série d’excuses sincères.

Mickey Z. est l’auteur de 13 livres, dont récemment Occupy these Photos: NYC Activism Through a Radical Lens. Jusqu’à ce que les lois changent ou le pouvoir faiblisse, vous pouvez « liker » sa page Facebook ici, et suivre son blog.

Creative Commons License
« Dear world, I’m sorry for being such a vegan » by Mickey Z. is licensed under a Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License.
Based on a work at http://worldnewstrust.com/dear-world-i-m-sorry-for-being-such-a-vegan-mickey-z.

78 commentaires sur « À tout le monde, désolé d’avoir été un tel végan »

  1. Les sentinelles véganes veillent…
    Je parie que si tu consultes un blog végane, on va t’expliquer que Mickey Z. n’a jamais été un vrai, un pur végétalien, ce qui justifie que ça n’a pas marché pour lui (il n’a pas fait toukomilfo).

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      1. « La médecine végétalienne et la nutrition avance à un rythme stellaire ».

        Traduction: « la liste des compléments alimentaires nécessaires pour espérer rester en bonne forme en étant véganes s’allonge à un rythme stellaire ».

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      2. Ah je viens de voir ce texte. Effectivement, Mickey Z a l’air sincère du coup. Ou alors c’est que l’auteur n’a pas tout compris. Par tous les Dieux des Cieux et des Enfers, je deviens parano.

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      3. M.W Oui, j’ai vu que vous vouliez contacter un scientifique, mais je suis les choses de loin en ce moment…

        Bonne année 2018 en tout cas.

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      4. Je comprends, Vulpy Fox,

        J’ai reçu la réponse du Docteur Courchamp, j’espère qu’elle vous intéressera. Bonne année à vous aussi

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  2. Heu, Mythe Végétarien, j’ai l’impression que Mickey Z est très ironique. Franchement je ne veux pas faire le trouble fête mais j’ai bien peur que ce soit une blague de sa part….

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    1. Oh c’est marrant M.W , j’ai au contraire l’impression de lire quelqu’un de très sincère, le Lierre Keith des végan en quelque sorte. Surtout que tout laisse à penser qu’au moment où il rédigait ce texte, il était encore vegan. (il continue de comparer l’élevage à un « abus » par exemple.) Je le crois sincère 🙂

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    1. Alors je vais reformuler, chère mythe végétarien

      4) Acceptez-vous l’idée de réduire la consommation de viande et ne manger de la viande qu’une, deux ou trois fois par semaines et non à chaque semaine ?

      En attendant j’espère que les vegans qui liront cela réfléchiront à deux fois avant d’instrumentaliser un manifeste scientifique (remarquez, cette remarque peut concerner également les omnivores).

      Cordialement

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      1. C’est une idée augrenue je trouve 😀 😀 😀 (ne le prends pas mal, tu t’adresses à quelqu’un qui a la paroi intestinale défoncée par 20 ans de légumineuses-céréales complètes et qui ne digère presque plus que les produits animaux…….)

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      2. Ah… là c’est autre chose, c’est un problème de santé, je comprends tout à fait que ce ne soit pas possible pour vous. Mais cela reste possible pour d’autres omni (comme moi).

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      3. C’est possible, mais est ce que c’est judicieux ? Regarde mon exemple anecdotique certes, mais une lente dégradation étalée sur 20 ans….
        Si tu réduits les produits carnés, tu fais comment pour tes apports en rétinol, en k2, en cholinne en iode, en calcium fer et protéines ?
        Ils sont automatiquement réduits du coup…

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      4. Concernant cette histoire de réduire les produits animaux, c’est du délire.
        Il ne s’agit pas de réduire mais de consommer une quantité optimale de chaque aliment dont nous avons besoin et cela varie énormément en fonction du sexe, de l’âge, de la génétique, du microbiote, de l’activité physique, de l’endroit où on vit.
        Il faut parfois réduire drastiquement les fruits et légumes et augmenter sa ration de produits animaux pour être en bonne santé.
        A quand la pub « pour votre santé, mangez au moins une fois par jour une source de graisse animale et deux fois par jour des protéines d’origine animale ».
        Cette pub semble saugrenue, alors que dans les faits, elle est bien plus judicieuse que les « 5 fruits et légumes par jour ».

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      5. Oui, effectivement, tout le monde évolue différemment au niveau de l’organisme. Mais je pense qu’on peut tous au moins manger de la viande deux ou trois fois par semaine et voir comment on évolue et si on doit ou non réduire ou augmenter la consommation. Mais bon, vue que l’élevage est une source de pollution importante, je pense qu’il vaut mieux réduire sa consommation et voir en fonction de notre évolution. Excusez-moi si je ne suis pas clair, je suis un peu fatigué en fin de semaine. Je me fais vieux.

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      6. Mais l’élevage une source de pollution ? L’agriculture alors ? C’est pô bien mieux 😉 3 fois de la viande par semaine et je pense que dans 2 ans je suis morte, vu comme je me suis déjà âbimée (oui, je sais, je te fais du chantage parce que je sais que tu m’aimes bien 😀 😀 😀 )

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    2. M.W

      Quand je dis que cette histoire de réduire la consommation de produits animaux tourne au délire, c’est que le postulat qui dit que nous consommons trop de produits animaux, est faux.
      Les gens atteints de maladies métaboliques tel que l’obésité, le diabète, surconsomment des produits végétaux de mauvaise qualité car bon marché, pas des produits animaux de bonne qualité que souvent les classes populaires peuvent difficilement se payer. Leur organisme cherche désespérément dans les calories vides qu’ils ingèrent, les protéines et les bonnes graisses (cette phobie du gras aussi…) nécessaires à la santé.
      Par exemple une personne qui mange des lasagnes industrielles « pur boeuf » constituées à 90% de produits végétaux et à 10% de déchets de viande de boeuf va-t-elle se porter mieux en réduisant sa consommation de viande?
      Nous oublions facilement que les sodas, l’alcool, le tabac, les frites, ce sont des produits 100% veggies.
      J’ai une blague à ce sujet: « hier soir j’ai fait un repas 100% veggie! Chips et bière devant la télé… ».
      Les lobbies climatiques veulent taxer les produits animaux au nom de la lutte contre le prétendu dérèglement climatique d’origine anthropique, avec pour seule conséquence une malnutrition des ménages les plus pauvres qui va s’aggraver.

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      1. Ah vous m’avez démaquée, Mythe-Végétarien, vous avez deviné que je vous apprécie, il faudra que je fasse plus attention la prochaine fois 😉

        Bon après, comme dit plus haut, chacun doit regarder en fonction de sa santé, si votre santé ne vous permet pas de manger de la viande 3 fois par semaines, alors, ne le faites-pas, ce n’est pas une honte car-là, c’est votre vie qui est en jeu. Par contre, moi, j’ai plus intérêt à m’y mettre pour que chacun puisse manger de la viande de bonne qualité et venu d’un animal correctement abattu.

        Pour l’élevage, oui, c’est une grosse source de pollution mais c’est en partie parce qu’il est industriel or, comme le pensent de nombreux scientifiques, je ne pense pas qu’on pourra renoncer à l’élevage industriel si tout le monde mange de la viande à tout les repas car les besoins sont beaucoup trop gros. Après, ceux qui, comme vous, ne peuvent se le permettre doivent continuer car là, leur vie est en jeu, mais il y en a comme moi qui peuvent et doivent faire des efforts alors j’essaye d’en faire.

        Vulpy Fox

        Dîtes-donc, ne seriez-vous point un climato-sceptique, vous ? Attention, s’il est vrai que le réchauffement climatique est un phénomène purement naturel, l’Homme l’aggrave. C’est une erreur bien répandue par certains mouvements écolos que l’Homme est le seul et unique responsable du réchauffement, ce dernier est bel et bien naturel, je vous l’accorde. Mais, ce qui est vrai également, c’est que l’activité humaine l’aggrave, on ne peut le nier. Mais bon, je réagis peut-être hâtivement en vous casant de la sorte ? Peut-être n’êtes-vous pas climato-sceptique et que j’ai mal compris ? Vous pouvez le dire si c’est le cas : si je juge promptement mon prochain (car on juge tous son prochain, quoiqu’en pense certaines personnes), je peux, en revanche, réviser mon jugement.

        Après, vous avez raison également quand vous rappelez que les produits industriels soit-disant à la viande contiennent souvent 5 à 10 % de viandes et 95 à 90 % de plantes (souvent du soja) transformées. Mais bon, je ne suis pas sûre que cela prouve que tout le monde pourra manger de la viande à tout les repas avec le seul élevage artisanal : dans le cadre de l’élevage artisanal, à mon avis, le fait de manger de la viande tout les jours sera réservé à ceux qui ne peuvent s’en passer pour des raisons de santé (comme une ravissante dame que nous connaissons tous deux) mais les autres pourront faire l’effort d’en manger moins souvent.

        D’ailleurs, vous savez ce que pensent les vegans du fait qu’une bonne partie de la viande bon-marché que beaucoup mangent soit majoritairement constituée de plantes transformées ?

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  3. Chère mythe végétarien,

    j’ai reçu ce-jourd’hui une réponse de Monsieur Courchamp. Voilà ce qu’on peut en retenir

    1) L’appel a été concis, ils n’ont pu parler de tout mais ils ont parlé de l’essentiel

    2) Le collectif des signataires n’ont pas de positions officielles concernant l’élevage, chaque scientifique signataire a la sienne mais le collectif n’a pas de position unanime.

    3) La position personnelle de Monsieur Courchamp (partagé par des collègues mais apparemment pas par tous) est de réduire la consommation de protéines d’origines animales et de privilégier la consommation locale produite par des élevages responsables et de tailles convenables. Encore une fois, c’est la position de Monsieur Courchamp et de certains de ses collègues mais il est probable que ce soit la seule capable de concilier régime omnivore et la sauvegarde de l’environnement.

    4) Peut-être pourriez-vous revoir vos positions sur le flexitarisme ??? (c’est aussi l’idée de Gilbert apparemment).

    Cordialement

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    1. Merci pour ce travail de longue faline M.W ! C’est hyper intéressant d’avoir accès aux « coulisses ». Revoir ma position sur le flexitarisme impliquerait déjà que je reconnaisse l’usage de ce terme, or, c’st pas posible pour moi, vu le passif qu’il véhicule. On est des omnivores point 😀 Après, il existe toute une palette d’omnivorisme, ne serait ce que pour s’en persuader, on peut observer les modes de vie et ratio alimentaires des populations traditionnelles 🙂

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      1. Le flexitarisme, encore une mode qui vient d’outre manche, comme le brexitarisme. 🙂
        Quelle idée d’inventer des néologismes à la con.
        Et une personne qui chie un jour sur deux (pour économiser l’eau, pour sauver la planète), on va l’appeler comment? Flexchitarienne?
        Le truc super intéressant, savoir que tu chies un jour sur deux…
        Et le slogan: « Pour sauver la Terre, notre maison, CONSTIP-ACTION! ».
        Par contre, la déontologie flexchitarienne implique de ne pas faire chier les autres, ça serait contre productif.

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  4. C’est M.W, j’ai changé de pseudo

    Dîtes, Mythe-Végétarien, vous avez dit sur facebook avoir essayé quelques mois le régime céto. Qu’est-ce qui vous a dissuadé de continuer dans cette voix ?

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    1. Wah le pseudo 😀 ❤ Je n'ai pas été dissuadée particulièrement, je mange encore haut en graisses et bas en glucides. Juste que je n'aime pas l'idée de calculer ce que je mange, et je ne recherche pas particulièrement l'état de cétose.

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      1. En fait j’ai des attaches culturelles dans la ville de Commercy où se trouve une statue célèbre représentant des Vaches Bleues et j’ai toujours eu envie de porter un titre de noblesse pour flatter mon petit ego 😉

        Pour le régime céto, perso, ce qui me gêne est ce qui me gêne avec tout ces nouveaux régimes alimentaires : ils réduisent l’alimentation à la santé et oublient l’aspect culturel, alors, j’adhère à ma propre diète : la diète diversitiste, on mange de tout, on essaye de faire attention à l’environnement, on regarde comment évolue notre morphologie pour que notre alimentation évolue à propos et, si on aime ps un aliment, on en mange pas ou rarement mais on pense que c’est très bien que d’autres en mangent. Car notre but est de sauver la Diversité culturelle donc de profiter des richesses culinaires des diverses peuples et nations de ce bas-monde puisque la nourriture et la boisson font intégralement partie de la diversité. En plus, avec ce régime, on adapte notre alimentation en fonction de notre santé et non en fonction de celle des autres. Bien entendu, on accepte les céto, paléo, vegan, végétarien à condition qu’ils reconnaissent adopter ce régime parce que ça leur fait du bien personellement et qu’ils continuent de trouver très bien que d’autres personnes mangent différemment.

        Oui, nouveau terme et nouvelle éthique. Mais, bordel, ce que ça fait du bien de vivre avec ses convictions.

        Tenez voilà mon slogan « Honni soit qui ne respecte pas la Diversité culturelle et l’environnement » et un autre « Fonce la Diversité ! »

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      2. Ce qui me gêne surtout, c’est cette volonté de vouloir absolument classer quelqu’un dans une case.
        Les cornistes (personnes qui prennent les humains pour des végétaliens strictes, comme les herbivores, les animaux à cornes) sont particulièrement doués à ce jeu là.
        Tu dois absolument être un « paléo », un « céto », un « naturo » ou autre si tu n’es pas un corniste. Ridicule.

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      3. Ouais ce saucissonnage est inssupportable. Et c’est le même ressort de coquetterie mal placée qui donne lieu à ces listes inlassablement répétées en début de tout article sur les végétarismes, qui détaillent le pesco végé, le flexi, le végétalien (que personne ne voit jamais nul part) et APOTHEOSE, le vegan 😀 Penser-classer, mais bordel, que c’est fatiguant !!

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  5. Je lis aussi quelques commentaires sur ton compte fesses de bouc, (mais je n’interviens pas car je ne veux pas avoir de compte).
    En plus des « végés », « paléos » etc, il y a aussi les « pourcentistes » effectivement.
    Etre crudivore à 80%, végane à 90%… Et hypocrite à 100%?
    Si j’ai bien compris, si je mange 501g de fruits et légumes crus et 499g de viande cuite par jour, je suis majoritairement végane crudivore alors?
    Sur ce point, les véganes ont raison dans leur logique. Se dire végane à 90%, c’est aussi logique que se prétendre tueur d’animaux à 10%.
    J’ai été « hygiéniste » adepte de Shelton. Un des diffuseurs de la méthode hygiéniste en France déclarait qu’il ne fallait pas être un « intégriste » de la méthode hygiéniste pour expliquer les échecs de ceux qui suivaient scrupuleusement la méthode hygiéniste. Autrement dit, les compatibilités alimentaires, ça marche, à condition de ne pas les appliquer.
    Et comme je disais dans un précédent post, le végétalisme, ça marche, à condition de bien veiller à se complémenter en œufs, poissons, laitages et viande…
    Tu peux aussi valider que le végétalisme fonctionne très bien chez les sportifs en ouvrant un resto végane. Novak Djokovic est végétalien, la preuve? Il a ouvert un resto végane à Monaco!
    Sur les 10 à 20% de personnes se déclarant végétaliennes au long cours (80 à 90% abandonnent leur alimentation « 100% végé » après quelques mois à quelques années), combien sont des « pourcentistes »?

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    1. Quelle hypocrisie oui…. Là où ça devient dramatique, et sans vouloir me jeter des fleurs pour vanter ma force mentale, c’est que pour les deux trois clampins comme moi, qui seront « intègres » pendant 20 ans, (jamais de poulet le dimanche chez mémé, jamais de kébab bourrée), ben je suis ratiboisée à même pas la quarantaine. Je me rapelle que justement, quand j’étais végé, ce discours « tempéré » me faisait péter les plombs, je trouvais que c’était confus. Pour moi on était sois végé, soit pas végé. Et je continue de penser pareil, que les mots ont un sens. Sauf qu’à la différence, aujourd’hui, je me réjouis d’apprendre que la copine de la copine, annoncées végane sur tous les réseaux sociaux, se mangent 3 saucisses à des barbeuk « parce qu’elle en avait envie ». Alors c’est cool pour elle. N’empêche, c’est de la publicité mensongère. Donc, poursuivant ce raisonnement, quand je dis que ma santé a décliné en étant végé, le camp adverse m’oppose systématiquement que je n’aurais pas fait « komilfo » ? Komilfo, c’est quoi alors ? C’est se taper des merguez le week-end ? Sérieux ?

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      1. Petite histoire drôle. Vous savez qu’au Moyen âge, on pensait que la prière aux saints suffisait pour guérir ? Parfois ça marchait, parfois non;.. et, quand ça ne marchait pas les clercs accusaient le malheureux de ne pas savoir faire komilfo. Oui, c’est un sophisme de l’analogie abusive de comparer la guérison par prière au saint et le veganisme mais je n’ai pas pût m’en empêcher…

        Sinon moi-aussi je pense que les mots ont un sens, c’est pourquoi j’ai inventé le mot diversitiste, c’est mon mot, je mets ce que je veux derrière. Et toc.

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  6. Mythe végétarien

    Je viens de voir sur votre compte facebook la vidéo anthropomorphisant les animaux. Je me suis dit que les vegans avaient oublié pleins de choses alors je propose de faire d’autres desseins.

    1) Des insectes géants qui écrasent des humains à chaque pas, un dit aux autres qu’à chaque fois qu’ils marchent, ils tuent de petits animaux appelaient des humains mais les autres disent qu’ils s’en moquent car il faut bien marcher

    2) Des insectes qui roulent dans des voitures et qui écrasent des humains en grognant de voir le pare brise être abîmé au lieu de déplorer la mort de créatures innocentes

    3) des lions habillés en explorateur qui regardent un chef de clan humain assassiner les enfants de son prédécesseur sans intervenir car c’est la nature qui veut ça

    4) des loups et des cerfs en train de regarder, à la télé, des humains en train d’en tuer d’autres

    5) un canard qui explique aux autres canards que, s’ils disent qu’il est moral de manger les hommes car les hommes se mangent entre eux, alors, il est moral pour les animaux de pratiquer le viol car les humains violent les femelles

    6) des chiens en train de rire au bar pendant que leurs humains de compagnie se font ch… à la maison

    7) Des animaux vivant dans une ville confortable avec télé, chauffage, bonne nourriture etc … pendant que des humains vivent dans la nature sauvage avec le froid, la faim, la peur, les enfants qui meurent jeunes, les prédateurs (qui sont d’autres humains)

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  7. L’antispécisme est un concept mort né. Seuls les humains sont capables d’appréhender la notion de spécisme et d’antispécisme. Donc être antispéciste, c’est être spéciste.
    Le véganisme a la prétention de placer les animaux au même rang que les humains en terme de droits. En pratique, le véganisme rabaisse l’humain au rang d’un animal.
    Pire, chaque espèce identifie ses congénères par rapport aux autres espèces. Vouloir effacer cette différence est ridicule. Les néologismes ou tournures de phrases des véganes sont ridicules: « animaux non-humains ». Les asticots sont des « bébés mouches non humains ». Ridicule.
    Personnellement, ironie du sort, tout ce que le végétarisme (je n’ai pas été végétalien) était censé m’apporter en terme de paix de l’esprit, de santé, c’est l’alimentation omnivore qui me l’a apporté. Fatigue, douleurs articulaires, angoisses, irritabilité… Pourquoi? Alors que je faisais ‘toukomilfo » avec mon alimentation « hygiéniste »? A oui, j’oubliais! C’était la « détox » probablement et j’ai arrêté avant qu’elle soit achevé… Alors que la seule chose que j’achevais, c’était moi.
    Je me souviendrai toujours de cette prise de conscience, de cette première interrogation que j’avais eu concernant mon alimentation « végétarienne détoxifiante hygiéniste » en passant devant une boucherie.
    Au lieu d’être dégoûté par la vue de la viande crue, mon corps m’avait littéralement demandé de manger « ça »! J’ai renoncé au végétarisme et à « l’hygiénisme » quelques temps plus tard (et bizarrement, repris du poids, du muscle).
    Le végétalisme, pour avoir une chance de ne pas provoquer de carences à moyen long terme, doit être parfaitement équilibré et complémenté. La plupart des adeptes de cette alimentation vont finir par se relâcher au bout de quelques mois, quelques années, s’imaginant qu’ils sont adaptés, qu’ils ont « réussis ».
    Malheureusement, la réalité est tout autre.
    Et le pire dans tout ça, c’est que ceux qui tomberont malades de leur alimentation, ceux qui te traite de « végéphobes » aujourd’hui te diront que personne ne les avait prévenus des risques.

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    1. Vulpy Fox,

      Après, il est vrai que l’humain est un animal, en revanche, les autres animaux ne sont pas des humains. Dire l’animal est-il un humain comme les autres est aussi stupide de dire que l’animal est un lion comme les autres, une girafe comme les autres, une mouche comme les autres etc … car chaque animal est unique.

      Pour l’antispécisme, et bien, le problème de cette idée est qu’elle est mal défini. Je me souviens qu’un jour le chef de L214 est passé sur l’émission de débat d’Elizabeth Quin sur arte, tout au long de l’émission, il n’a cessé de dire que l’antispécisme c’est penser que la vie d’un animal= la vie d’un homme, un chroniqueur de lémission, vers la fin, lui a demandé si ce n’était pas dangereux comme idée et il lui a reproché de n’avoir rien compris, il lui a même dit que… ce n’est pas ça l’antispécisme, ce n’est pas pensé que la vie d’un animal = la vie d’un humain mais les partisans de cette idée sont comme les antiracistes et quand le chroniqueur lui a rappelé qu’un antirasciste pense que chaque vie humaine est importante peu importe la couleur de peau ou l’origin ethnique, le pauvre homme n’a plus su quoi répondre.

      Mais bon, comme le remarque le youtubeur Penseur Sauvage, le blem est que se demander si les animaux ont un droit à la vie équivalant à celui des humains signifie refuser la prédation, le philosophe Francis Wolff a déjà dénoncé se problème. Après, les antispécistes disent que les animaux ce n’est pas pareil et que l’être humain peut s’en passer actuellement. Actuellement, cela signifie que, si nous étions encore des chasseurs-cueilleurs nous pourrions manger des animaux mais maintenant nous avons le confort donc nous pouvons nous en passer mais cela revient à dire que l’être humain est plus important que les animaux puisqu’on pense qu’il ne doit plus les tuer pour les manger quand il a atteint un certain niveau de vie qui lui permet de s’en passer. Et puis, estimer que les humains ne doivent pas manger les animaux car ils ont des moyens et une morale signifie qu’on ne doit pas le faire… car on doit avoir un comportement mais, n’est-ce pas là la volonté d’atteindre une pureté intérieure plutôt que de sauver les animaux de la mort…. Donc oui, l’antispécisme est une forme de spécisme, hélas.

      C’est pour cela que certains vegan ont changé d’avis et disent qu’en fait l’antispécisme c’est considérer qu’on ne doit plus manger ou élever des animaux si on peut s’en passer mais pas une égalité homme animal or la définition de l’antispécisme c’est le refus des discriminations interespèces donc, cette nouvelle définition ne correspond plus au terme antispéciste.

      Pour le régime alimentaire, je m’en tiens à la diète diversitiste, c’est la meilleure de toute 🙂

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  8. Alerte rouge, le Mythe, une brave personne, sur votre page facebook, remet en cause le passé de Lierre Keith et annonce qu’elle n’a jamais été vegan… Que comptez-vous faire pour contrecarrer ?

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    1. Cher Baron,

      On ne contrecarre pas une attaque « ad personam ». On clos le (non) débat dans lequel le végane tente de vous entraîner.

      Sinon, voilà à peu près la suite du scénario.

      Le végane: TA Lierre Keith n’a jamais été végane, DONC elle ment, DONC elle n’est pas crédible.
      Toi: quels sont les arguments avec lesquels tu n’es pas en accord avec elle?
      Le végane: avec TOUS.
      Toi: tu as lu son livre?
      Le végane: NON, je ne vais pas perdre mon temps à lire un livre d’une personne qui n’est pas crédible.
      Toi: donc tu n’as aucun argument.
      Le végane: je ne suis pas un stupide bouffon comme toi pour lire un livre qui n’est pas crédible!
      Toi: il faut être complètement con pour prétendre qu’un livre n’est pas crédible sans l’avoir lu.
      Le végane: Tu m’insultes? Tu me traites de con parce que je t’ai respectueusement dit (stupide bouffon) que TA Lierre Keith n’était pas crédible? Espèce de clown! Tu es frustré, véganophobe…. bla bla bla….

      🙂 🙂 🙂

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      1. Vulpy Fox,

        Attention, vous confondez attaque ad personam et attaque ad hominem. L’attaque ad hominem consiste à attaquer la personne mais l’attaque a un rapport avec le sujet ce qui est différent de l’attaque ad personam qui consiste à attaquer la personne sans que l’attaque ait quelque chose à voir avec le sujet. Par exemple si Nicolas Sarkozy me dit que le Qatar est une démocratie et que je rétorque que des enquêtes ont prouvé qu’il a reçu de l’argent de l’émir du Qatar pour faire la publicité de son émirat, c’est une attaque ad hominem. Par contre, si je réponds que Sarkozy est un imbécile, là c’est de l’attaque ad personam. Autre exemple quand j’entends Lorant Deutsch dire une erreur historique et que, pour contre-carrer, je me contente de dire qu’il n’est pas historien, c’est une attaque ad hominem par contre si je dis que ce n’est qu’un crétin, c’est de l’ad personam.

        Ainsi, l’objection de cette Facebookeuse se comprend. Si elle avait dit que Lierre Keith est une imbécile et qu’il ne faut pas l’écouter à cause de cela, c’est une attaque ad personam. En revanche, dire que Lierre Keith n’a jamais été vegan est une attaque ad hominem. Après, son attaque s’explique par le fait que beaucoup pense que Lierre Keith était vegan et que ces attaques contre le veganisme s’explique par son expérience.

        Après le dialogue peut donner cela

        Moi : Même si elle n’était pas vegan, elle a fait des recherches, a interrogé d’anciens vegans et d’autres vegans ont pris la parole pour expliquer qu’ils ont dû changer de régime car leur corps ne supportait plus le veganisme

        Vegan : Non c’est pas vrai, les anciens vegans n’ont pas fait komilfo, ce n’était que des égoïstes sans convictions incapables de renoncer à un plaisir et puis moi même si j’avais ses symptômes je continuerai a être vegan car je ne veux pas tuer les zanimos.

        Moi : ce n’est pas une forme de fanatisme, de préférer ses idées à sa santé de la sorte ?

        Vegan : Non c’est vrai car je ne mange pas de chien donc pas d’autres animaux

        Moi : Je n’ai jamais dis être contre la cynophagie mais bon même si je ne mange pas de chien, je ne laisserai pas un chien seul dehors dans le froid donc si je ne fais rien pour aider un cerf seul dans la forêt c’est mal ?

        Vegan : Non cépaparaye et puis t’es en pleine dissonance cognitive tu ne veux rien comprendre sale speciste et puis Aymeric Caron l’a dit. (oui là je suis méchant mais bon, faut bien)

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      2. Chère Mythe

        Vous savez moi, j’ai tendance à ne débattre qu’avec les personnes avec qui je partage un fond de doctrine car il me manque les deux qualités nécessaires pour faire un débat contradictoire avec une personne ayant un fond de doctrine très différente du miens : les capacités de missionnaires pour convertir et la patience de supporter les sophismes, les attaques personnelles et les propos méprisants. Et oui, la politique est une forme de guerre, les débatteurs sont des soldats et des missionnaires qui s’en vont combattre l’ennemi par la parole pour le convertir à leur pensée. Or, tout le monde n’est pas fait pour être missionnaire ou soldat, il faut des intendants pour ravitailler la troupe. Ainsi, je parle avec ceux qui partagent un fond de doctrine pour les aider à trouver des idées, pour m’aider à peaufiner les miennes (surtout sur les sujets que j’ai du mal à comprendre) et pour fonder un mouvement. Voilà.

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  9. Chère Mythe ( quand j’écris ça je pense à Kermitt la grenouille!)

    Concernant les écarts alimentaires de Lierre Keith et afin de répondre plus précisément aux critiques, j’ai trouvé ça (dans l’édition française) :

    Page 198, ligne 12 (elle parle de son premier « écart de conduite » ou « goinfrerie» pour un bol de crème)
    « après deux ans de végétalisme – deux ans durant lesquels aucune molécule animale ne transita par mon corps… »

    Page 199, ligne 6 (parlant de ses « goinfreries »)
    « Mon époque végétalienne est ponctuée de ces moments… »

    Elle décrit ensuite page 199 un de ses « moments » ou elle avait deux jours de suite acheté un pain au fromage à tartiner dans un bistro devant lequel elle passait tout les jours.
    Puis ligne 21 de la page 199 : « et j’ai continué à en acheter (du pain au fromage à tartiner), par intermittence, pendant environ deux mois… »
    Puis, en fin de page 199 : « pour finir, je changeais d’itinéraire pour supprimer la tentation, sans rien avoir appris… »

    Lierre Keith a donc été totalement végétalienne pendant les deux premières années de son parcours végane, puis elle a eu durant son époque végétalienne des « moments » où elle a fait des « écarts de conduite ». Elle ne dit pas combien de fois elle a craquée et décrit juste une situation ou c’est arrivé.

    Lierre Keith n’a donc jamais cherché à cacher qu’elle avait eu des écarts alimentaires végétariens en vingt ans d’alimentation végétalienne, mais elle ne dit pas combien.

    Mais ce qui se dit dans le milieu végane pour rassurer les adeptes quand même un peu inquiet par les dégâts que Lierre Keith a subie sur sa santé, c’est que Lierre Keith était anorexique, qu’elle ne mangeait rien en semaine, et qu’ensuite elle se gavait de produits laitiers et d’œufs toutes les fins de semaine, qu’elle aurait fait ça pendant vingt ans (alors qu’elle a été végétalienne stricte pendant les deux premières années de son alimentation végétalienne) et que c’est cela qui lui aurait détruit la santé.
    Donc d’après les véganes, si elle avait été végétalienne stricte, elle serait resté en bonne santé.

    Donc Lierre Keith a amélioré sa santé en cessant de pratiquer une alimentation qu’elle n’a jamais pratiqué. CQFD, il fallait y penser.

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    1. Ces vegans disent qu’elle a affirmé dans une interview s’être gavée d’œufs et de laits. Mais je ne sais pas de quelles interview ils parlent.

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      1. Chère Mythe,
        Tu peux reprendre mon travail à ton compte, c’est même fait pour ça car tu en fais déjà beaucoup de ton côté.
        J’ai par contre suggéré à Baron des Vaches bleues qu’une personne traduise en français l’interview « polémique » de Lierre Keith https://kpfa.org/episode/64995/ seule interview sur laquelle les VG s’appuient pour « démontrer » que Lierre Keith n’a jamais été végétalienne (même si nous sommes d’accord que l’argument sur son alimentation pour invalider ses opinions et arguments n’est qu’un sophisme par attaque « ad hominem »).

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  10. Voilà le lien vers l’interview « polémique » de Lierre Keith. https://kpfa.org/episode/64995/

    Je ne speak pas assez l’english pour suivre l’interview, mais peut-être que vous, ou même Mythevégétarien pourriez apporter plus d’éclaircissements?

    Il serait intéressant de traduire l’intégralité de cette interview en français, car les véganes se focalisent sur « la » déclaration de Lierre Keith vers 5 minutes, 5 minutes 30.

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    1. Bonne idée, Vulpy Fox.

      Hélas moi-même je speak très mal la langue english, mais je sais qu’un des amis Facebook de Mythevégétarien parle très bien cette langue, peut-être pourrait-il s’en occuper ?

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  11. Mythe Végétarien j’ai vu sur votre compte facebook le dialogue entre vegans et éleveurs. Franchement je ne crois pas du tout que cette initiative à de l’avenir. En effet, les vegans ne peuvent admettre l’élevage sans peine d’être en contradiction avec leur philosophie, les éleveurs peuvent faire un effort de compréhension mais devant l’intolérance du camps adversaire ne pourront que reculer.

    En fait, on dirait une énième alliance contradictoire comme l’histoire en contient or l’Histoire nous montre qu’une alliance contradictoire ne peut durer et finit par se briser à un moment ou à un autre. Alors oui, maintenant, il y a l’ennemi commun (l’élevage industriel) qui peut permettre cette alliance…. mais une fois l’ennemi commun abattu, je ne donne pas cher de sa peau.

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  12. ALERTE ROUGE

    Aymeric Caron vient de fonder le premier parti vegan de France, alors, vite, nous, omnivores responsables devons fonder notre propre mouvement. Je propose ainsi de fonder un mouvement politique transpartisan qui prônera la défense de la Diversité culturelle aussi bien que de l’environnement et qui prônera de nouvelles institutions et une nouvelle façon de vivre ensemble. Son nom : l’Ordre Nouveau, que ceux que ça intéressent m’aident à le fonder et deviennent pères fondateurs.

    Ah bas l’uniformité ! Vive la Diversité !
    Sans Diversité ni paix, in intérêt, ni réelle liberté !

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  13. Petit changement de nom : il s’appellera Pour un Monde Nouveau

    Ah bas l’uniformité ! Vive la Diversité !
    Sans Diversité ni paix, in intérêt, ni réelle liberté !

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    1. Ordre nouveau ça fait un peu chemise brune c’est vrai ^^ Je vais encore chipoter, mais « monde nouveau », c’est plus ou moins le crédo végan et du progrès et de toute la pesnée qui nous mets bien dedans depuis la nuit des temps :p (je sais je suis chiante 😀 )

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      1. « (je sais je suis chiante » Mon Dieu, encore un point commun entre nous Mythe Végétarien 😉

        Ah, pas faux mais vue mes idées, ce que je compte mettre en place sera un Monde Nouveau en un sens, c’est pour cela que j’ai choisi un tel nom.

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  14. Personnellement j’ai remarqué que les véganes essaient toujours d’orienter le débat de façon radicale. Soit tu es végane, soit tu es « anti » végane, un « naturo », un « paléo » etc…
    L’argumentaire principal et imparable des véganes étant, je le rappelle, qu’une personne non végane ne peut pas être crédible (notamment car « cambeliladi »).
    J’ai posé la question à un de ces cinglés avec quels arguments il n’était pas en accord avec Denise Minger. Voilà à peu près le dialogue (si on peu appeler ça un dialogue) Réponse: « avec tous ». Tu as donc lu et analysé ses arguments? Réponse: « non, « cambeliladi » qu’elle n’est pas crédible, qu’elle est bidon… »
    Et je vous passe la suite des commentaires qui relevaient de la psychiatrie…
    Donc pour en venir à Aymeric Caron et à son parti végane, j’en ai personnellement rien à « fout*e ». Je n’ai absolument pas envie de me déterminer par rapport à ce type.
    Informer lucidement des risques réels du végétalisme pour la santé, discuter de l’intérêt de l’alimentation végétalienne pour la préservation de l’environnement ou autre, oui.
    Fonder un mouvement « anti », c’est quelque part crédibiliser sa démarche.
    J’ai été végétarien « hygiéniste » et l’alimentation dissociée « détoxifiante » du « grand » Shelton pendant plus d’un an m’a fait perdre du poids, des cheveux et j’ai également eu des caries dentaires, des douleurs articulaires et autres problèmes de santé et j’avais pas 20 ans! Et je m’aperçois que 30 ans plus tard, cette expérience a laissé des séquelles physiologiques et psychologiques…
    Mythevégétarien, avec un alimentation 100% végétale, des problèmes de santé après 20 ans de pratique et pareil que moi, des séquelles physiologiques et psychologiques aussi, que nous garderons toute notre vie.

    ALORS SI DES CONS VIENNENT ENCORE TE DIRE QUE TU N’AS PAS COMPRIS, QUE TU N’AS PAS FAIT « TOUKOMILFO », QU’ILS SE FOUTENT UNE CAROTTE DANS LE…
    ENFIN, QU’ILS AILLENT VOTER CARON ET QU’ILS NOUS LAISSENT EN PAIX QUOI!
    ET PUIS ZUT!

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    1. Vulpy Fox,

      Le but d’un Monde Nouveau n’est pas que de lutter contre véganisme mais de lutter pour la Diversité culturelle dans son ensemble et de trouver la juste synthèse entre défense de l’environnement, défense de l’humanisme et défense de la Diversité culturelle et aussi de refonder les institutions pour mettre en place un système qui conciliera démocratie directe, méritocratie et pouvoir assez fort et qui prendra en compte des données que les systèmes politiques actuels ne prennent pas en compte. Les végétaliens capables de reconnaître et de promouvoir pleinement la Diversité sont même les bienvenus. Donc, l’enjeu est plus vaste que la lutte contre le véganisme.

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    1. Ce matin une végan vraiment bouchée (un comble 😀 ) a OSE me sortir cet argument du cri de la carotte !!
      Mais comment osent il encore sérieux ??
      Je dois être trop sensible, moi je mourrais de honte d’être végé et d’oser encore ramener ce vieux coucou ^^

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      1. Si les plantes ont développées des défenses spécifiques contres les animaux c’est bien parce qu’elles savent que les animaux sont des prédateurs de plantes et qu’elles se défendent contre eux.
        Les plantes contiennent des poisons extrêmement violent. Ricine, colchicine, atropine, taxol…
        S’imaginer qu’une plante veut être mangée parce qu’elle ne ressent pas la douleur (mais elle perçoit qu’elle est mangée), finalement, c’est absurde.
        Et que dire des orchidées qui miment la forme et l’odeur d’un insecte au point que les insectes se font berner en croyant s’accoupler avec un partenaire de leur espèce? Il y a une intelligence végétale qui commande cela.

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  15. Merci pour toute cette lecture, ces commentaires, enfin des personnes censés, ça fait un bien fou.
    Je participe à un forum, sur Doctissimo, et en temps qu’éleveuse de porcs en plein air et pleine forêt, je me fais incendier par les vegans, ils me jugent, lorsque je leurs dit que j’aime et respecte mes animaux, ils me répondent : on ne tue pas quelqu’un que l’on aime, je suis une criminelle égoïste, j’en passe et d’autres.
    Bien entendu, tout les arguments que tu debitais avant, j’y ai le droit en boucle, ils me sortent leurs pseudos sciences, leurs pseudos études.
    Du coup merci et encore merci.
    Je ne sais plus quoi leurs répondre et surtout je ne sais pas si j’en ai envie.
    À bientôt.

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    1. Bienvenue Mambo33 et félicitation pour votre élevage plus respectueux du bien-être des cochons 😉

      Je viens de voir un de vos dialogues sur doctissimo avec le vegan PO, vous avez touché le fond du problème, les vegans (enfin la plupart d’entre eux, il ne faut pas généraliser ou rarement) mettent sur un même plan le fait d’aimer un être humain et le fait d’aimer un animal, à partir de là, il est logique qu’ils voient les éleveurs comme des ordures et des meurtriers. Mais encore, la plupart d’entre eux ne poussent pas la logique jusqu’à son terme, sinon, tous ces vegans seraient RWAS, or, ce n’est pas le cas, ce le sera peut-être un jour et ce ne sera que la suite logique de leur philosophie. Parce que si on pense que dire qu’on aime le cochon qu’on élève pour le tuer= dire qu’on aime sa femme qu’on a tué, alors, ce n’est que la suite logique de penser que laisser un loup tuer un cerf= laisser son ami tuer un autre ami.

      En tout cas, au grand plaisir de vous lire, Mambo33.

      PS : j’ai toujours rêvé de contacter un éleveur aussi respectueux du bien-être de ses animaux que vous. Est-ce que vous seriez d’accord ?

      Cordialement

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      1. Bonjour, baron, pour ce qui est de mes conversations avec invitePo, c’est clair que ça tourne en rond…

        Je serai heureuse et d’accord que nous puissions communiquer sur mon élevage.

        Merci à vous pour votre soutien, à bientôt.

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      2. Mambo 33

        Bien je vous remercie de m’accorder une chance de dialogue. Comment voudriez-vous que nous communiquions ? Via le blog de Mythe Végétarien ? Via un autre blog ? via une messagerie ?

        Ravi de vous soutenir, Mambo33, nous sommes tous là pour nous entre-aider 😉

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    1. Mambo33

      Alors ce blog sera notre lieu de discussion.

      Par contre, j’ai une préférence pour le vouvoiement, j’aime bien la distance et j’ai du mal avec la proximité. Bien entendu, je n’oblige personne à me vouvoyer, le mieux est que chacun fasse selon sa convenance, que pensez-vous ?

      Tout d’abord, la petite question basique, depuis quand élevez-vous des cochons pour la nourriture ? Est-ce un héritage familial ou un choix de carrière indépendant de votre contexte familial ? Pourquoi avez-vous choisi les cochons et pas une autre créature ? Quelle fut votre formation ?

      Voilà pour les premières questions Mambo33.

      En attente de votre retour, agréer mes encouragements et mes soutiens.

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      1. Bonjour,

        Donc si ça ne te dérange pas, je te dis « tu », par simple facilité.

        Je suis éleveuse depuis environ 4 ans, c’est un choix de carrière indépendant, ma famille et moi sommes parisiens, et je vis dans le sud ouest depuis 22 ans, j’en avais marre de la ville.

        J’ai commencée à élever des poules, lapins, canards, pour notre consommation à moi et mon mari, car on ne supportait plus de manger de la m…e.

        Nous vivions en location chez un éleveur de porcs en bâtiment, à chaque fois que je les entendais et les voyais, j’avais mal pour eux.
        Ils étaient entassés les uns sur les autres, Ils ne pouvaient pas bouger, l’été il faisait une chaleur insupportable dans ces bâtiments.
        L’éleveur leur donnait de la farine humide, c’était leur nourriture et leur boisson, pas d’eau à leur disposition.
        L’excuse de l’éleveur,  » trop de gaspillage ».
        J’étais écoeurée.

        Du coup, mon mari et moi avons décidé de nous lancer dans l’élevage de porcs plein air et en forêt. Nous avons acheté un terrain, plusieurs hectares avec une forêt, et nous voilà avec nos cochons.

        Je continue d’élever plusieurs animaux en plus de mes porcs, pour varier nos menus.

        Je n’ai aucune formation, je me suis renseignée à droite à gauche, je prends un peu de conseil de l’un, puis de l’autre, maintenant je maîtrise très bien.

        Voilà, j’espère avoir répondu à tes premières questions, en attendant, bonne soirée.

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  16. Mambo33, je vous remercie de m’avoir répondu et je réponds à votre message avec plaisir. Mes réponses sont entre guillemets pour faciliter leur compréhension.

    Donc si ça ne te dérange pas, je te dis « tu », par simple facilité.
    « Bien, faites comme vous le sentez ».

    Je suis éleveuse depuis environ 4 ans, c’est un choix de carrière indépendant, ma famille et moi sommes parisiens, et je vis dans le sud ouest depuis 22 ans, j’en avais marre de la ville.

    J’ai commencée à élever des poules, lapins, canards, pour notre consommation à moi et mon mari, car on ne supportait plus de manger de la m…e.

    « Oui, il est clair que les scandales liés à l’alimentation et à l’élevage industrielle, je ne puis que comprendre que beaucoup préfèrent cultiver eux-mêmes leur propre nourriture. Au moins, en mangeant ses animaux, on sait d’où ils viennent et on sait ce que l’on mange. Hélas, de mon côté, ma vie fait que je ne puis faire un tel choix.

    Nous vivions en location chez un éleveur de porcs en bâtiment, à chaque fois que je les entendais et les voyais, j’avais mal pour eux.
    Ils étaient entassés les uns sur les autres, Ils ne pouvaient pas bouger, l’été il faisait une chaleur insupportable dans ces bâtiments.
    L’éleveur leur donnait de la farine humide, c’était leur nourriture et leur boisson, pas d’eau à leur disposition.
    L’excuse de l’éleveur, » trop de gaspillage ».
    J’étais écoeurée.
    « L’élevage industrielle est une horreur, en effet, j’ai toujours pensé que les cochons d’élevages heureux ne peuvent qu’être élevés en plein air, je vous félicite d’avoir opté pour ce choix d’élevage ».

    Du coup, mon mari et moi avons décidé de nous lancer dans l’élevage de porcs plein air et en forêt. Nous avons acheté un terrain, plusieurs hectares avec une forêt, et nous voilà avec nos cochons.

    Je continue d’élever plusieurs animaux en plus de mes porcs, pour varier nos menus.

    Je n’ai aucune formation, je me suis renseignée à droite à gauche, je prends un peu de conseil de l’un, puis de l’autre, maintenant je maîtrise très bien.

    Voilà, j’espère avoir répondu à tes premières questions, en attendant, bonne soirée.

    « Alors, est-ce que vous vendez aussi la viande ou est-ce que vous n’élevez que pour votre consommation personnelle ? ». « Autre question, avez-vous vu la publicité pour la nouvelle agriculture ? Si c’est le cas, pensez-vous que cette Nouvelle Agriculture est vraiment une bonne chose pour l’élevage ? » « Alors, j’en déduis que vous ne donnez pas à vos cochons cette horrible famine humide. Que leur donnez-vous à manger ? » « Question un peu délicate peut-être, commentez vous y prenez-vous pour les tuer sans les faire trop souffrir ? ». Pour terminer « de mon côté, je souhaite préserver la viande en bonne partie parce que j’aime la diversité des cultures et parce que je souhaite préserver ce patrimoine enrichissant. Qu’en pensez-vous ? ».

    Voilà pour mes questions.

    A nouveau, je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre et je vous remercie d’avoir accepté cet échange.

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    1. Bonjour, baron,

      Alors oui je vends ma viande, pour le moment, je suis loin d’en vivre, en effet, mes fidèles clients ne sont pas nombreux, les gens préfèrent acheter moins cher, c’est vrai que je suis plus cher que les supermarchés, en même temps les animaux élevés en plein air sont beaucoup plus long à grossir qu’en bâtiment, donc je les nourris plus longtemps.
      Mes clients préfèrent acheter moins, mais de qualité.

      Pour ce qui est de la nouvelle agriculture, je pense que c’est un bon début, maintenant, je ne suis pas certaine des conditions d’élevage des animaux, d’après ce que j’ai compris, il n’y a pas d’antibiotiques, pas d’OGM, (ça c’est très bien), mais sont ils élevés en plein air où en bâtiment, où sur paille.

      Je donne à mes animaux 5 céréales (blé, orge, tournesol, pois et maïs), je passe les céréales dans un moulin à farine et leurs distribues cette farine, je donne aussi du foin et de la luzerne.
      La farine permet moins de gaspillage, en effet, certains cochons mangent très vite, donc la majorité des céréales sortent entier !

      Pour parler de l’abattage, la loi m’oblige de passer par l’abattoir (pour la vente), mais je n’arrive pas à m’y résoudre, conclusion, je tue mes animaux dans l’illégalité, (je tue environ 1 à 2 cochons par mois), je leurs donne à manger, et pendant qu’ils mangent, moi où mon mari lui tirons une balle derrière la tête.
      Je reconnais que ce n’est pas le meilleur moment de notre boulot, mais c’est rapide et l’animal ne souffre pas, pas de stress, car pas de transport, et l’animal n’attend pas dans un abattoir sordide.

      Pour ce qui est de ta dernière question, je ne peux qu’être d’accord avec toi, le message que j’essaie de faire passer, c’est qu’il vaut mieux manger de la qualité, privilégier la viande issue de petits élevages locaux qui respectent le bien être animal c’est vrai que c’est plus cher, mais, consommer moins mais mieux.

      J’espère avoir répondue assez clairement à tes questions, n’hésite pas à me faire part de ton ressenti.

      À bientôt.

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  17. Mambo33.

    A nouveau, je vous remercie pour votre réponse intéressante. Comme vous me l’invitez à faire, je vous fais part de mon ressenti.
    « Alors oui je vends ma viande, pour le moment, je suis loin d’en vivre, en effet, mes fidèles clients ne sont pas nombreux, les gens préfèrent acheter moins cher, c’est vrai que je suis plus cher que les supermarchés, en même temps les animaux élevés en plein air sont beaucoup plus long à grossir qu’en bâtiment, donc je les nourris plus longtemps.
    Mes clients préfèrent acheter moins, mais de qualité. » C’est très bien de voir que vous vendez à de fidèles clients soucieux de manger des animaux bien élevés.J’espère que vous garderez ces fidèles clients en question. Après je comprends ceux qui préfèrent acheter moins chers mais je considère qu’ils n’adoptent pas une bonne stratégie. La bonne stratégie serait d’acheter moins, mieux et plus chers. Après moi-même, comme je le dirai plus tôt, je ne peux toujours faire différemment, alors, je n’ai pas à les juger. Je ne le fais pas. Je me contente de dire que s’ils peuvent un jour changer leurs habitudes, qu’ils le fassent sans hésiter.

    « Pour ce qui est de la nouvelle agriculture, je pense que c’est un bon début, maintenant, je ne suis pas certaine des conditions d’élevage des animaux, d’après ce que j’ai compris, il n’y a pas d’antibiotiques, pas d’OGM, (ça c’est très bien), mais sont ils élevés en plein air où en bâtiment, où sur paille. ». Je pense que ça dépend des éleveurs, certains doivent élever leurs animaux en bâtiment d’autres en plein air. Mais au moins ont-ils de meilleures habitudes que d’autres comme pas d’antibio, pas de castration des mâles, pas d’OGM et souvent nourris avec du local.

    Je donne à mes animaux 5 céréales (blé, orge, tournesol, pois et maïs), je passe les céréales dans un moulin à farine et leurs distribues cette farine, je donne aussi du foin et de la luzerne.
    La farine permet moins de gaspillage, en effet, certains cochons mangent très vite, donc la majorité des céréales sortent entier !. Ils doivent bien manger alors ;). Sans être indiscrets, où trouvez-vous ces céréales, vous les achetez à des producteurs locaux je pense, mais je peux me tromper ?

    « Pour parler de l’abattage, la loi m’oblige de passer par l’abattoir (pour la vente), mais je n’arrive pas à m’y résoudre, conclusion, je tue mes animaux dans l’illégalité, (je tue environ 1 à 2 cochons par mois), je leurs donne à manger, et pendant qu’ils mangent, moi où mon mari lui tirons une balle derrière la tête.
    Je reconnais que ce n’est pas le meilleur moment de notre boulot, mais c’est rapide et l’animal ne souffre pas, pas de stress, car pas de transport, et l’animal n’attend pas dans un abattoir sordide ». Bien cette manière d’abattre. De toute façon, s’il faut passer par là pour sauver ce patrimoine, alors je l’accepte. Oui, je parle de patrimoine car pour mois la nourriture est un patrimoine s’intégrant pleinement dans le schéma de diversité culturelle que je souhaite voir triompher car la Diversité nous enrichit et nous rend plus fort. Si le patrimoine lié à la viande doit passer par ce stade, alors, soit, je suis prêt à l’accepter. Mais, n’est-ce pas dangereux de l’avouer de la sorte sur internet ? Car si certains Préfets ferment les yeux, d’autres sont plus à cheval sur le respect de la loi. Vous ne risquez rien avec cet aveu ?

    « Pour ce qui est de ta dernière question, je ne peux qu’être d’accord avec toi, le message que j’essaie de faire passer, c’est qu’il vaut mieux manger de la qualité, privilégier la viande issue de petits élevages locaux qui respectent le bien être animal c’est vrai que c’est plus cher, mais, consommer moins mais mieux. »

    Bien, nous sommes d’accord. Hélas, moi-même je ne puis toujours réduire ma consommation de viande. J’essaye de faire au mieux mais au vue de mon contexte de vie actuelle, ce n’est pas possible, malheureusement. Enfin, la seule solution (au vue du contexte actuel, ce contexte peut toujours changer) serait de sauter des repas mais je ne peux le faire que difficilement pour des raisons biologiques (ma constitution a du mal à le supporter) et pour des raisons psychologiques (souvenirs des histoires de mes grands-parents à propos de leur petite enfance pendant la Seconde Guerre Mondiale).

    Voilà pour moi, Mambo33. A nouveau, je vous remercie de prendre le temps de répondre à mes questions et je vous souhaite une bonne raison.

    Cordialement

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