DEUX ANS DE PRISON POUR LE CHARLATAN VEGAN

Ah oui, il est crudivore également, mais est ce que le manque de cuisson tue les gens ?

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Miguel Barthéléry : 14.30 : « Moi je dis toute suite moi j’comprends hein, les protéines animales, c’est LE TRUC que je leur dis d’arrêter hein. Moi quelqu’un qui continue à prendre des protéines animales et qui a un cancer, pour moi, ceux qui continuent, je ne peux plus rien pour vous.

Je vous présente mes condoléances, si je peux faire quelque chose, tenez moi au courant. »

Source => https://podcasts.leparisien.fr/le-parisien-code-source/202110151701-un-naturopathe-guerisseur-de-cancer-sept-morts-suspectes-laf.html?fbclid=IwAR1Mm9zj3N_w0B8xu6fN4yw5Qxf2yDqAafk0JyOVCV5CoFONWoqmoEoYe7M

https://www.leparisien.fr/paris-75/il-pronait-le-jeune-pour-soigner-le-cancer-deux-ans-de-prison-pour-le-naturopathe-miguel-barthelery-01-06-2023-L5YXDHOJKNGFRP3BVQL666EHBI.php?fbclid=IwAR2kujFVpVT75l5ZW7HevNCkQdoL8iNdUCmBhwdxbrOEEv9uu5sEsDsg4mk

Illustration d’un post Facebook d’un média crudi végan

Ce dessin éthéré a le mérite (d’être moche) mais surtout de présenter de façon éloquente la porosité entre les végétarismes, le crudivorisme et pour finir, le prânisme.

Notez comme le bidochon cochonou mangeur de choucroute ne s’élève pas spirituellement.

« La nourriture est une base importante pour l’élévation humaine. Plus l’homme s’élève et plus il a besoin de nourriture vivante.
Alléger sa nourriture et la rendre vivante, nourrit le corps de lumière et toutes les défenses immunitaires.
Petit à petit, en supprimant la nourriture morte (chair animale, cuisson trop élevée, tout ce qui est raffiné et blanchit…), le cerveau reptilien n’est plus alimenté et de ce fait, se libèrent les peurs, les colères, l’avidité, l’orgueil, la culpabilité, la cruauté…
La vie peut alors reprendre pleinement sa place.
La respiration solaire, la bénédiction pour l’élévation vibratoire, les boissons énergétiques dynamisées à la lumière, les fruits et légumes bios cru, les graines germées…
tout ce qui nourrit réellement devient source de joie et de plénitude.
Cela demande un réel investissement au quotidien et peut prendre du temps, mais quel cadeau à la fin.
Hauts les coeurs, courage et foi !
Joéliah Channel »

Pourquoi les régimes végétaliens ne sont pas à la hauteur : un résumé des vertus nutritionnelles des aliments d’origine animale

Voilà une traduction à l’emporte pièce d’un article boumeur-karniss sponsorisé par le lobby Cochonou. (je me charge moi-même du débunk végan comme vous pouvez le constater.)

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J’ai l’impression qu’un nombre assez important de personnes, dont beaucoup sont végétaliennes ou végétariennes, pensent que les aliments d’origine animale (AOA) – bœuf, œufs, poisson et autres – sont facilement substituables. Les légumineuses et certains types de compléments alimentaires (par exemple les gélules de vitamine B12) sont tenus en haute estime, parfois au point d’être considérés comme une alternative satisfaisante, voire plus saine encore que les aliments d’origine animale. Cette idée, qui rejoint les discours sur la dangerosité des viandes rouges et la marginalisation récente des produits animaux au profit des végétaux, ne tient pas compte du fait que la valeur nutritionnelle des AOA est factuelle, au-delà des estimations brutes de protéines et de vitamine B12.

Pourquoi la viande est-elle un élément essentiel du régime alimentaire humain ?


Jusqu’à une période relativement récente de notre histoire évolutive, les AOA constituaient un élément essentiel de l’alimentation humaine dans le monde entier. Aucun chasseur-cueilleur n’est végétalien. Du moins, je n’ai jamais entendu parler d’aucun chasseur-cueilleur végétalien. En effet, les AOA fournissent certains nutriments essentiels que les plantes ne fournissent pas (ou seulement en très petites quantités), ce qui signifie que le végétalisme, en l’absence de compléments alimentaires, devrait rapidement conduire à des carences alimentaires. Cette constatation, associée au fait qu’il est bien établi que les AOA ont largement contribué à l’évolution du cerveau humain, témoigne de l’importance cruciale des aliments d’origine animale pour la santé humaine.

Très récemment, j’ai publié un article dans lequel j’attirais l’attention sur un document scientifique récemment publié sur la viande rouge, intitulé Should Dietary Guidelines Recommend Low Red Meat Intake Les directives alimentaires devraient-elles recommander une faible consommation de viande rouge ? C’est le meilleur article sur le sujet que j’ai trouvé à ce jour. L’une des choses qui m’a le plus frappé est la description concise que font les auteurs des nombreux nutriments importants que l’on trouve dans la viande rouge de porc. À mon avis, ils ont mis le doigt sur le nœud du problème avec leur résumé, que j’ai inclus ci-dessous.

Tout au long de l’histoire de l’humanité, la viande a fourni un large éventail de nutriments précieux qui ne sont pas toujours faciles à obtenir à partir de matières végétales (Williams, 2007 ; McAfee et al., 2010 ; Pereira & Vicente, 2013 ; Young et al., 2013 ; McNeill, 2014 ; Leroy et al., 2018b). Un atout majeur de la viande est bien sûr sa haute valeur protéique (Burd et al., 2019), la lysine, la thréonine et la méthionine en particulier étant en quantité insuffisante dans les régimes d’origine végétale. Elle apporte des vitamines B (la vitamine B12 étant limitée aux seules sources animales), des vitamines A, D et K2 (notamment via les abats), et divers minéraux, le fer, le zinc et le sélénium étant particulièrement importants. De plus, les acides gras oméga-3 à longue chaîne EPA et DHA présents dans les sources animales ne sont que faiblement obtenus in vivo par conversion de l’acide α-linolénique (Cholewski et al., 2018), ce qui fait des végétaux une source sous-optimale. Bien qu’elle soit négligée dans la plupart des évaluations nutritionnelles, la viande contient également divers composants bioactifs tels que la taurine (Laidlaw et al., 1988), la créatine (Rae et al., 2003 ; Benton & Donohoe, 2011), la carnosine (Everaert et al., 2011), ainsi que l’acide linoléique conjugué, la carnitine, la choline, l’ubiquinone et le glutathion (Williams, 2007). Ces composants peuvent offrir des avantages nutritionnels importants, par exemple en ce qui concerne le développement optimal des fonctions cognitives.

Une consommation suffisante de produits animaux est donc particulièrement recommandée pour les groupes de population ayant des besoins nutritionnels accrus et permet d’assurer la robustesse nutritionnelle à différents stades de la vie. Il contribue ainsi au développement physique et cognitif des nourrissons et des enfants (Neumann et al., 2007 ; Hulett et al., 2014 ; Tang & Krebs, 2014 ; Cofnas, 2019) et prévient les carences chez les jeunes femmes (Fayet et al., 2014 ; Hall et al., 2017). Chez les personnes âgées, un apport suffisant en viande peut prévenir ou améliorer la malnutrition et la sarcopénie, tout en améliorant la qualité de vie liée à la santé (Pannemans et al., 1998 ; Shibata, 2001 ; Phillips, 2012 ; Rondanelli et al., 2015 ; Torres et al., 2017).

L’une des choses que j’apprécie vraiment dans cette étude est que les auteurs vont bien au-delà des évaluations brutes des protéines (qui sont malheureusement souvent les seules prises en compte dans les discussions sur la consommation de protéines dans le cadre du véganisme), en s’intéressant aux plus petits composants de la viande, tels que la créatine, qui pourrait jouer un rôle particulièrement important dans tout cela et pourrait aider à expliquer les « envies de viande rouge », dans la mesure où sa présence dans le bœuf, la venaison et d’autres aliments similaires pourrait expliquer pourquoi de nombreuses personnes, dont moi-même, ressentent le besoin occasionnel de manger de tels aliments.

Si vous n’êtes toujours pas convaincu de l’importance de ces aliments, vous devriez consulter la section suivante de l’article, dans laquelle les auteurs – Frédéric Leroy et Nathan Cofnas – examinent les données scientifiques établissant un lien entre une faible consommation d’aliments d’origine animale et une diminution de la robustesse nutritionnelle.

L’excellent résumé ci-dessus met en évidence un point très important, à savoir que les ASF ne sont pas facilement remplaçables. En fait, on pourrait même dire qu’elles sont irremplaçables. Tenter d’élaborer une alternative satisfaisante aux AOA en assemblant un tas de pilules de vitamines et d’autres produits nutritionnels revient un peu à remplacer le vrai lait maternel par une concoction de type lait artificiel fabriquée en laboratoire, en ce sens que le résultat ne sera pas aussi naturel ou équilibré que ce que la nature nous offre. Cette idée est renforcée par le fait qu’il existe une synchronisation délicate entre les êtres vivants, les différents substrats et nutriments agissant dans le cadre d’un réseau plus large.

Il est important de faire la distinction entre ce qui permet de survivre et ce qui est optimal


Le fait que certains êtres humains contemporains mangent peu ou pas de viande montre qu’il est parfaitement possible de survivre avec un régime végétalien, du moins à notre époque, où des nutriments tels que la vitamine B12 sont disponibles sous forme de pilules. Certains affirment même qu’ils s’épanouissent dans un tel régime, partageant avec passion les résultats et les gains de forme qu’ils ont obtenus en suivant la voie végétale.

Cependant, cela ne signifie pas nécessairement qu’il s’agit de la voie idéale à suivre. Il se pourrait que les personnes qui disent avoir de bons résultats avec un régime pauvre en viande auraient obtenu de meilleurs résultats avec leur entraînement ou auraient été en meilleure santé s’ils avaient consommé des quantités significatives de certains types de produits animaux. D’un point de vue scientifique, les anecdotes éparses ne représentent pas grand-chose.

Le véganisme comme une anecdote.

Mon intention dans ce court article n’est pas de dénigrer le véganisme ou les personnes qui estiment avoir bénéficié de cette voie nutritionnelle, mais plutôt de souligner qu’il s’agit d’une voie risquée. Non seulement parce que la viande constitue une part importante de l’alimentation humaine depuis des millions d’années et qu’elle est une bonne source de nombreux nutriments, mais aussi parce qu’il existe un certain nombre de problèmes liés à l’ingestion d’une grande quantité de nutriments isolés sous forme de compléments alimentaires (par exemple, des problèmes liés à l’absorption et à l’équilibre des nutriments) et/ou d’une grande quantité d’aliments végétaux riches en protéines, tels que les graines de soja, dont la structure protéique diffère de celle des aliments que nous sommes conditionnés à manger au cours de l’évolution.

Pour savoir ce qui relève de la nécessité ou de l’idéalité, il faut procéder à des analyses évolutives et nutritionnelles approfondies, et à cet égard, les régimes végétaliens ne sont clairement pas à la hauteur.

Mot de la fin

En discutant avec des végétaliens et des végétariens, en les observant et en constatant à quel point il est devenu à la mode de « laisser tomber la viande », j’ai l’impression que beaucoup de gens ne sont pas conscients de ces dangers et que, par conséquent, ils se sont exposés ou pourraient s’exposer à des risques qu’ils n’auraient pas acceptés s’ils avaient été mieux informés.

Enfin, je pense qu’il est important de souligner que je ne suis absolument pas opposé à la consommation de beaucoup de plantes. En fait, je mange moi-même essentiellement des plantes. En revanche, je suis très sceptique quant à l’idée de manger exclusivement des aliments d’origine végétale. Je pense qu’il est sage d’inclure une quantité modérée d’un certain type d’aliment de source animale de haute qualité, peu transformé, dans la plupart des repas importants, car cela devrait favoriser la satiété, la forme mentale et la robustesse musculo-squelettique, entre autres choses.


Les risques d’allaiter lors d’un régime végan

Si vous êtes lecteur assidu du blog, vous savez comme le sujet de l’allaitement me passionne. Voici une traduction vite fait bien fait d’un éditorial de revue d’ensemble d’études de la plume d’Arthur I. Eidelman, MD, FABM, Rédacteur en chef de la revue Breastfeeding Medicine parue il y a 4 jours à peine. Elle bénéficie sûrement encore un peu du colostrum de sa maman (oui je fais de l’anthropomorphie, mais à ma décharge, je ne suis pas la seule 😉 )/

Lien vers l’étude : https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/bfm.2022.29231.editorial?fbclid=IwAR3otv2fM4eFU9JEvyOevVbhySycDlsmflyIRMONjZEllRk8Bzjb4homPC0

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Depuis les années 1960, les recommandations diététiques modernes, telles que le régime méditerranéen, préconisent une alimentation plus végétale, riche en fruits, légumes, céréales complètes, noix et huile d’olive, ainsi qu’une consommation modérée de produits laitiers (tels que yaourts et fromages), d’œufs, de volaille et de poisson, et une consommation minimale, voire nulle, de viande rouge. Les avantages documentés de ces régimes pour la santé comprennent une réduction de l’incidence des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète de type 2 et de l’obésité. Des recommandations plus récentes ont inclus la limitation de la consommation aux seuls produits d’origine végétale (c’est-à-dire les régimes végétaliens) ou l’élimination de la consommation de tout produit de volaille ou de poisson, tout en maintenant une consommation variée d’œufs et de produits laitiers, dans le cadre de ce que l’on appelle les régimes lacto ou lacto-ovo-végétariens. Il n’est pas surprenant que la popularité des régimes végétaliens/végétariens ait doublé au cours de la dernière décennie et que l’on estime aujourd’hui qu’ils représentent jusqu’à 20 % des repas consommés par les adultes.

Neufingerl et Eilander1 ont récemment résumé les résultats de 141 études publiées qui ont évalué le statut nutritionnel des adultes suivant ce type de régime. Ils ont noté que, même si « l’apport en protéines était plus faible chez les personnes suivant un régime à base de plantes que chez les personnes mangeant de la viande, il se situait bien dans les limites des apports recommandés. Alors que l’apport en fibres, en acides gras polyinsaturés (AGPI), en folates, en vitamines C et E et en magnésium était plus élevé, l’apport en acide eicosapentaénoïque (EPA) et en acide docosahexaénoïque (DHA) était plus faible chez les végétariens et les végétaliens que chez les mangeurs de viande. L’apport et le statut de la vitamine B12, de la vitamine D, du fer, du zinc, de l’iode, du calcium et des marqueurs du renouvellement osseux étaient généralement plus faibles dans les modèles alimentaires à base de plantes par rapport aux mangeurs de viande. Les végétaliens présentaient les apports les plus faibles en vitamine B12, calcium et iode, ainsi que des taux d’iode sériques plus faibles et une densité minérale osseuse plus faible. »

En particulier, le faible niveau d’apport en iode de la mère et les niveaux sériques de vitamine B12 ont été documentés comme étant une cause de maladies neurologiques et hématologiques.2 Plus récemment, des manifestations cliniques de carences en B12 ont également été documentées chez des nourrissons nourris exclusivement au sein par des mères suivant de tels régimes à base de plantes.3 La principale préoccupation concernant ces nourrissons a été la question de l’irréversibilité des dommages cérébraux et l’effet négatif à long terme de l’état de « défaut de croissance » se développant à ce stade critique du développement du nourrisson.4

Ce numéro de Breastfeeding Medicine contient un rapport de Pawlak et de ses collègues résumant les résultats d’une étude sur les niveaux d’iode dans le lait maternel de mères ayant des régimes alimentaires variés. Dans cette petite étude quelque peu préliminaire, ils ont documenté que la plupart des échantillons de lait maternel provenant de végétaliens et de végétariens contenaient une concentration d’iode inférieure à ce qui est recommandé par l’Académie nationale de médecine des États-Unis comme apport adéquat pour les nourrissons de 0 à 6 mois. L’étude n’a pas mesuré les niveaux d’iode ou la fonction thyroïdienne des nourrissons et n’a pas fait état de l’état clinique des nourrissons.

Cependant, comme il est bien connu qu’un apport adéquat en iode est essentiel pour une fonction thyroïdienne normale du nourrisson, qui à son tour est nécessaire pour une croissance et un développement normaux au cours des premiers mois critiques de la vie du nourrisson, cette préoccupation est légitime. Il est clair que des études de plus grande envergure sont nécessaires et doivent inclure non seulement des mesures de l’apport en iode, mais aussi la teneur en iode du lait maternel, la fonction thyroïdienne du nourrisson et la fonction neurodéveloppementale. Les données issues de ces études serviront ensuite de base aux recommandations sur les compléments minéraux et vitaminiques à apporter aux régimes alimentaires à base de plantes.

Il devrait donc être clair que l’effet négatif potentiel résultant de l’allaitement de nourrissons issus de mères dont le régime alimentaire est limité aux aliments d’origine végétale devrait être une préoccupation majeure. L’hypothyroïdie infantile étant parfois très subtile et sans manifestation clinique spécifique, il incombe aux cliniciens d’être vigilants et d’évaluer plus systématiquement le régime alimentaire de la mère afin d’identifier d’éventuelles carences alimentaires critiques chez le nourrisson allaité, notamment en micronutriments (iode, fer) et en vitamines (B12 et D). De tels régimes devraient être un drapeau rouge que nous ne pouvons pas ignorer.5

MON ESTOMAC DE QUAND J’ÉTAIS VÉGAN

Les végan et les végétariens sont ils des monogastriques comme les autres ?

Un ami m’a demandé hier si j’avais des trucs à lui faire lire sur le sujet des fringales typiques de la véganie. Comme le sujet m’a concernée, j’ai décidé de vous partager un élément de ma propre biographie d’ex-vegan.

(Ainsi les végan qui me lisent en sous marin auront matière à disséquer la façon dont j’ai pafaikomilfo mon véganisme ❤ )

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Alors moi j’étais du genre de végan robuste et bien en chair, une façon pudique et élégante de dire que j’étais grosse. (pas comme une vache mais bon, vous voyez l’idée.)

Pour être honnête je n’ai jamais été le genre de fille menue, mais avec l’âge, les grossesses, les allaitements, et toutes les mauvaises excuses du monde, ben je n’avais pas le physique que je voulais avoir après 20 années de végétarismes, pour le dire pudiquement.

Pour vous dire donc que quand j’entendais ces ahuris d’omnivores se gausser du fait que les végés étaient des brindilles faméliques, ben ça me faisait bien marrer, et je les trouvais encore plus bêtes. (et méchants.)

Je vais vous parler d’une pièce de mon anatomie, peut être vous reconnaitrez vous dans cette description clinique : le deuxième estomac.

Je me remémore encore le dialogue interne que je tenais en moi même à chaque repas. Chaque jour qui recommencait, je me disais qu’aujourdhui « ce serait le bon », le jour où je reprendrais le contrôle sur la bouffe.

Je me faisais toujours en entrée une crudités aux graines, herbes, levure de bière, graines germées, huiles végétales diverses et variées. J’enchaînais scrupuleusement sur un plat de résistance aux amidons résistants complets et éventuellement de légumineuses, si j’avais fini de chier liquide ceux de la veille ou de l’avant veille. Légumes of course, grillés, vapeur. Toukomilfo. Tofu toukomilfo jvous dis.

Je mangeais avec plaisir et appétit. N’écoutez pas les grincheux qui vous disent que la cuisine végan n’est pas savoureuse, c’est un mauvais argument de karnists krispé qui n’en n’ont pas assez, des arguments. On peut largement débunker les sonneries du véganisme en laissant la problématique des saveurs de côtés, à l’appréciation de chacun. J’aimais le goût de ce que je mangeais. Vraiment.

Dans mes repas, arrivait toujours un moment où mon premier estomac de conviction, de vertu, de compréhension diététique finissait par être à satiété.

Je ressentais alors toujours l’appel du deuxième estomac, celui de la goinfrerie.

Mon côté vache sûrement.

Et je poursuivais et tentais de combler cet appétit à renfort de pain, margarine St Hubert bio et tofu fumé, tartinade Sojami, ou faux mages Végusto ou pseudo barres de gendarmes fumées ou autre salami végétal. Je ne m’arrêtais de manger uniquement que parce que je me raisonnais et que parfois aussi, les ressources sont finies.

Il y a aussi un type de faim typique de la véganie que je connais bien et que je décrivais comme telle : la faim si intense qu’elle vous remonte corporellement jusqu’au cerveau, qui vous donne envie de dégueuler tellement elle remonte dans la tête.

J’ai été surprise de constater que non seulement visiblement j’étais une des rares personnes de mon entourage à l’éxpérimenter, mais que la seule autre personne qui voyait visiblement de quoi je parlais, c’était ma petite soeur, végan également.

Sans vouloir être mauvaise langue, je n’ai plus jamais expérimenté de telles faims, aussi douloureuses et envahissantes depuis mon retour à l’omnivorisme. Hypoglycémie ? Peut être. Manger jusqu’à satiété des protéines ? Pourquoi pas ! (Protein Leverage Hypothesis, je vous encouraf-ge à chouffer cette notion).

Vous me direz à me lire que ce que je décris n’est autre qu’un trouble de l’alimentation et que de l’imputer au véganisme est une imposture de ma part.

Mais justement !!!

Je me tue à expliquer à renfort d’études et de témoignages sur ce médias que les gens qui ont un rapport zarb à la nourriture finissent toujours par fricoter de près ou de loin avec les végétarismes 😉 Juste on sait pas si c’est les végétarismes qui les rendent malades ou si c’est leur maladie qui les rends végan.

Tu choises la version que tu aimes le mieux en attendant que la science tranche 🍒🍒🍒🍒🍒🍒🍒

Un régime végétarien mené honnêtement affecte le cerveau.

En nutrition il est une notion particulièrement fondamentale : celle de l’adhésion des individus ou des populations aux recommandations.

Or, de part mon immense compréhension de mon espèce et de son emploi inconséquente du verbe, je soupçonne de nombreuses personnes d’avoir végétalisé leurs discours davantage que leurs assiettes. L’étude que voici est intéressante à ce titre : elle rend compte d’un groupe dont l’adhésion à un type de flexivorisme à très forte connotation végé a été particulièrement fort.

L’étude c’est par là -> https://www.mdpi.com/2072-6643/14/20/4254?fbclid=IwAR2RhUAnPMobVZRi9i4eBihR9ek-FUwk255hbp3kcgCyMgrHsaTfcEmsv-Y

En janvier 2019, la Commission EAT-Lancet a défini un régime alimentaire de référence universel pour promouvoir la santé humaine et environnementale. Cependant, ce faisant, les conséquences potentielles sur la santé du cerveau n’ont pas été prises en compte. Alors que les régimes à base de plantes sont généralement associés à de meilleurs résultats cognitifs et affectifs, ceux qui limitent fortement les produits animaux ne le sont pas. Par conséquent, les ramifications potentielles du régime EAT-Lancet sur la cognition, l’humeur et la variabilité de la fréquence cardiaque ont été prises en compte (N = 328). L’adhésion à l’indice alternatif d’alimentation saine (AHEI) a été associée à une meilleure humeur, à une attention concentrée, à une mémoire de travail et épisodique, et à une variabilité plus élevée de la fréquence cardiaque. Cependant, lorsque le régime EAT-Lancet était pris en compte, les effets étaient soit plus faibles, soit non significatifs. L’analyse en grappes a permis d’identifier un style alimentaire caractérisé par une forte adhésion à la recommandation EAT-Lancet de limiter la consommation de viande, représentant un sixième de l’échantillon actuel. Ce groupe présentait un ratio moyen d’adéquation (RMA) plus faible, n’atteignait pas l’apport nutritionnel recommandé (ANR) pour une série de nutriments, notamment les protéines, le sélénium, le zinc, le fer et les folates, et était de moins bonne humeur. Ces données mettent en évidence les conséquences potentielles non intentionnelles des recommandations EAT-Lancet sur l’adéquation nutritionnelle et la santé affective chez certaines personnes. Il est nécessaire de mieux optimiser le régime EAT-Lancet pour soutenir la santé du cerveau. Alors que nous nous dirigeons vers des régimes alimentaires plus durables, ces résultats soulignent la nécessité de prendre en compte la façon dont ces régimes peuvent affecter le cerveau.

Rime avec pakomilfo.

(ajout grincant de l’autrice.)

Véganisme : le consensus t’habite.

Ce titre vulgaire juste pour le plaisir de permettre à mon lectorat adverse de se rattraper à la branche, d’éluder le propos scientifique incontestable et la source qui en constitue la fondation et de détourner l’attention sur mon humour douteux et sexiste. Stratégie végan. OH REGARDEZ, UNE BLAGUE DE BOUMEUSE. Mes lecteurs végan apprécieront comme je leur facilite la tâche de me débunkay à si peu de frais.

(en critiquant mon humour il est vrai, douteux)

D’accord je suis chafouine, mais à ma décharge, je suis assez irritée quand je lis l’emploi d’un terme dévoyé. Consensus. Un seul sens. Balancé à tout bout de champ (fertilisé sans intrant animal of course), notamment par les infuenceurs et influenceuses végan grimés en sceptiques. Pas de contradiction dans le milieu scientifique, si l’on se fie à leurs déclarations, circulez, ya rien à voir.

Quand on affirme sans ciller qu’il existe un consensus (souvent il est *très large*) autour de l’idée de l’innocuité des régimes végétariens/végétaliens pour les enfants, comment intégrer dans son argumentaire militant l’existence de l’étude que voiçi ? Comment oser continuer à parler de consensus, quand tous les éléments de recherche pointent précisément le contraire ?

Fer héminique versus fer issu des végétaux, on voit bien le consensus que tout le monde est d’accord.

Voiçi la traduction du résumé d’une revue systématique toute fraîche d’il y a un mois

-> https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36079848/

Image extraite de l’article « Qu’est ce qu’un consensus scientifique ? »

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« Les régimes végétariens fournissent-ils un apport adéquat en nutriments pendant la diversification alimentaire du nourrisson ? Une revue systématique. »

Résumé
Pendant la diversification alimentaire, toute carence nutritionnelle peut avoir un impact négatif sur la croissance et le neurodéveloppement du nourrisson. Une alimentation saine contenant tous les nutriments essentiels est fortement recommandée par l’OMS pendant la petite enfance. Les régimes végétariens étant de plus en plus populaires dans de nombreux pays industrialisés, certains parents demandent au pédiatre un régime végétarien, partiellement ou entièrement exempt d’aliments d’origine animale, pour leurs enfants dès leur plus jeune âge. Cette revue systématique a pour but d’évaluer les preuves de l’impact de l’alimentation complémentaire végétarienne sur la croissance des nourrissons, le développement neurologique, le risque de gaspillage et/ou de retard de croissance, de surpoids et d’obésité. La RS a été enregistrée auprès de PROSPERO 2021 (CRD 42021273592). Une stratégie de recherche exhaustive a été adoptée pour rechercher et trouver toutes les études pertinentes. Pour des raisons éthiques, il n’existe pas d’études interventionnelles évaluant l’impact de régimes végétariens/végétaliens non supplémentés sur le développement physique et neurocognitif des enfants, mais de nombreuses études ont analysé les effets de carences alimentaires sur des nutriments individuels. Sur la base des données actuelles, il n’a pas été démontré que les régimes végétariens et végétaliens pendant la période d’alimentation complémentaire sont sûrs, et les meilleures données actuelles suggèrent que le risque de carences ou d’insuffisances critiques en micronutriments et de retard de croissance est élevé : ils peuvent entraîner des résultats sensiblement différents en matière de développement neuropsychologique et de croissance par rapport à un régime omnivore sain tel que le régime méditerranéen. Il n’existe pas non plus de données documentant l’effet protecteur des régimes végétariens ou végétaliens contre les maladies transmissibles chez les enfants âgés de 6 mois à 2-3 ans.

Mots clés : alimentation complémentaire ; croissance ; infections ; malnutrition ; neurodéveloppement ; maladies non transmissibles ; surpoids ; végétarien ; vitamine B12 ; sevrage.

Déclaration de conflit d’intérêts
Tous les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt.

-> Texte complet et PDF : https://www.mdpi.com/2072-6643/14/17/3591?fbclid=IwAR1ZMcd3PwI_782E3eIOiwxco3MwV0B4EfDmb4EdXvO_HpkBHroRE4ltB50

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

(ajout du Mythe : ouioui, Deepl version gratuite, je rapelle à toutes fins utiles que je ne recois de subsides de personne ni d’aucun organisme, je tiens cette page uniquement à la force de ma conviction bénévole.)

Allez vous rhabiller ceux qui me taxent de lobbyste, le capitalisme est pas du côté que vous croivez.

Les végétarismes ne sont pas des féminismes

Le mythe végétarien vous gratifie de la traduction vite faite mal faite de cet article paru dans The Independant. Et oui, je suis bénévole et je prends sur mon temps d’honnête mère de famille pour produire du contenu. J’ai également du produire mon adresse mail et ma date de naissance afin d’avoir accès à l’intérgralité de l’article. Admirez mon dévouement pour la cause.

Cet article vaut ce qu’il vaut, et est bancal par la forme, merci Deepl. Il n’en demeure pas moins qu’il aborde des points essentiels sur le plan nutritionnel, je pense au fer notamment, mais également aux protéines, bien que ce sujet soit largement moqué en véganie, et pourtant, vous reprendrez bien un peu d’indice DIAAS ? Pour en aprendre davantage sur le sujet, voiçi un lien végan qui essplique comme ça les lecteurs de la croyance d’en face pour qui les sites d’informations percus comme omnivores et donc frappés du sceau du tabou ( au sens premier éthymologique *intouchable*) pourront cliquer dessus sans souiller leur souris ou leur pad.

Qu’une idéologie soit très jolie sur le papier ou pas, la biologie se rebiffe, l’atome de fer englobé dans sa sous-unité protéique de l’hémoglobine ne s’y laisserait pas tromper.

Sur ce commentaire martial, je vous laisse lire tranquillement.

Olympe de Gouges, une femme dans la Révolution Française | Les Passionnés  D'Histoire Amino
Olympe de Gouge au bûcher, pas au boucher.

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Les jeunes femmes qui consomment peu ou pas de viande rouge et de produits laitiers sont un public à risque de risque développer des carences en vitamines qui pourraient entraîner des problèmes de santé plus tard dans la vie.

Le professeur Ian Givens, directeur de l’Institut pour l’alimentation, la nutrition et la santé de l’université de Reading, a déclaré lors d’une réunion d’information au Science Media Centre que la moitié des jeunes femmes âgées de 11 à 18 ans avaient une consommation inférieure au niveau minimum recommandé de fer et de magnésium.

Un quart des femmes de cette tranche d’âge consomment trop peu d’iode, de calcium et de zinc, a-t-il ajouté. Le professeur Givens a averti que les jeunes femmes étaient plus exposées que les hommes au risque de développer des carences nutritionnelles, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que les femmes sont « plus sensibles aux messages diffusés sur les effets néfastes » de la viande et des produits laitiers sur l’environnement.

Féminisme et végétarisme : les deux faces d'un même combat ? – Sorocité
A quand un féminisme omnivore ? Parce que ça urge là

Au cours de la séance d’information sur les sources alternatives de protéines, le professeur Given explique que s’il existe de bonnes raisons environnementales de réduire la consommation de viande, le passage à un régime alimentaire plus végétal doit se faire « avec une certaine prudence ».

« Nous avons déjà une situation nutritionnelle globale qui est assez fragile à bien des égards et pour certains points, je pense que nous ne sommes pas à l’abri de découvrir des situations pathologiques induites par ces carences dans un futur plus ou moins proche.

« L’adolescence est une période absolument critique pour le développement osseux. Si vous ne vous alimentez pas correctement, cela aura des conséquences majeures en termes de santé osseuse chez les personnes devenues âgées, augmentant le risque de fractures qui peuvent réduire la qualité de vie. »

Les données de l’agence de vérification du crédit Finder ont révélé cette semaine que 14 % des adultes britanniques (7,2 millions) suivent actuellement un régime sans viande, et que 8,8 millions de personnes supplémentaires prévoient de réduire leur consommation de viande cette année.

Le végétarisme est le régime sans viande le plus populaire, avec environ 3,3 millions de Britanniques qui l’adoptent, suivi par le pescetarisme (2,4 millions) et le végétalisme (1,6 million).

Le professeur Givens explique que des comparaisons plus larges entre les avantages de la viande et des produits d’origine végétale devraient être fournies, afin de montrer si les alternatives à la viande et aux produits laitiers fournissent la même quantité de nutriments que leurs homologues d’origine animale.

Anna Mapson, nutritionniste agréée chez Goodness Me Nutrition, rapelle à The Independent que les adolescentes ont particulièrement besoin de niveaux élevés de fer et de calcium dans leur alimentation. Si elles présentent des carences en ces nutriments, cela peut entraîner des problèmes tels que l’anémie et l’ostéoporose lorsqu’elles vieillissent.

États-Unis. “The Repro Right Zine”, la revue féministe qui tombe à pic
Et c’est toujours les bonnes-femmes qui trinquent

S’il est possible de suivre un régime végétalien équilibré, cela demande beaucoup de planification (*le fameux komilfo, ndlt), de comprendre quels sont les nutriments qui manquent dans les sources végétales, et quels sont les compléments nécessaires pour les compenser, dit Mapson.

« Par exemple, les oméga-3 font vraiment défaut dans un régime végétarien, mais ils sont très importants pour la santé du cerveau. Les enfants âgés de 11 à 18 ans ont un cerveau qui se développe encore et ils ont besoin de DHA préformé pour le soutenir.

« Vous pouvez obtenir des oméga-3 par le biais de certains produits d’origine végétale, mais vous devez les convertir en une forme appropriée, et vous n’en obtenez pas beaucoup. Les noix, les graines de chanvre et les graines de lin peuvent en apporter un tout petit peu, mais je recommande aux végétaliens de prendre un supplément d’oméga-3 préformé », ajoute-t-elle.

Les autres compléments qu’elle recommande aux personnes suivant un régime végétalien ou végétarien sont la B12, la vitamine D et les multivitamines. Elle exhorte les gens à consulter un nutritionniste ou un médecin qualifié s’ils ne sont pas sûrs de ce dont ils ont besoin.

Elles sont filles (ou plutôt femmes), elles aiment la viande et le  revendiquent - Les Filles à Côtelettes - Food & Sens
Une gonzesse qui fait komilfo ?

Mme Mapson met également en garde les personnes qui envisagent de passer à un régime végétalien contre le fait de passer à des substituts de viande végétaliens sans ajouter différents types de légumes à leur rotation de repas.

« Concentrez-vous sur un bon régime à base de plantes plutôt que sur une alimentation reposant essentiellement sur des produits transformés, car vous obtenez alors plus de nutriments. Ne vous contentez pas de troquer vos saucisses animales pour des knackis végan », précise t’-elle.

« Des recherches ont montré que le fait de manger jusqu’à 30 aliments différents à base de plantes par semaine est vraiment bon pour la santé de vos intestins, c’est donc une chose à garder à l’esprit si vous envisagez de devenir végétalien. Veillez à avoir une alimentation aussi variée que possible pour vous assurer d’obtenir autant de nutriments que possible. »

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La lecture de ce torchon karnist vous était offerte ni par Bill Gates ni par la Silicon Valley qui investissent dans la viande cellulaire et qui rachètent des terres pour y faire pousser des layguoumieuzes, en tant que grand mécène éthique de l’humanité. C’est pas moi qui le dit, c’est France soir, média militant s’il en est.

Le véganisme, un péril sectaire ?

C’est moi qui suis trop naïve, ou lorsque l’on se revendique d’une démarche sceptique on ne devrait pas apeller à ne pas lire un texte avec comme seul argument que c’est un « torchon » ?

Moi je me suis bien fadée la lecture de leur prétendues serviettes !

Clair et Lipide

Imaginez que vous, végans, ayez une feuille de route afin de faire progresser la cause.

Vous pouvez, dès lors, mener des opérations d’envergures, comme sur Twitter, où il est possible d’agir comme un seul homme et manifester sa désapprobation en bande.

Perte d’individualité, action militante collective et très certainement concertée

Cela donne hélas un effet de meute, sectaire, dont je ne sais s’il est calculé ou assumé (façon Projet Méduses ?).

En marge de ces petites mains forts utiles, mais limitées en terme de stratégie de long terme, vous devez donc rendre le véganisme sympathique, attrayant, éthique, et…scientifique. Et vous amalgamer avec les gens qui comptent, et ayant bonne réputation.

En effet, si conquérir le grand public par les vidéos L214 sur les abattoirs est requis et fonctionne admirablement bien, il semble qu’il faille plus que cela. Laissons les hommes politiques être influencés par les grandes figures de…

Voir l’article original 7 194 mots de plus

Harcèlement, doxxing, intimidations, menaces de mort : le triste sort destiné aux ex-végans qui « parlent trop ».

La mythesse végétarienne reprends du service avec ses traductions faites à la va comme jte débunke pour le plus grand plaisir égoïste de son lectorat rougeaud et bidochonnesque ❤

Devenir végan n’a jamais été aussi populaire – mais nombreux sont ceux qui essaient et finissent par décider ensuite de remanger des produits d’origine animale. Il n’est pas rares que ces personnes soient violemment pointées du doigt comme « traîtres à la cause » pour leur retour à l’omnivorisme.

Au cours de l’année précédente, la jeune femme avait souffert de divers problèmes de santé – faible niveau d’énergie, brouillard cérébral, règles douloureuses, chute de cheveux et peau terne – dont elle pense aujourd’hui qu’ils étaient dus à son régime alimentaire. Elle affirme que ce déclin a été progressif et est passé pratiquement inaperçu. « Parce que ce n’est pas un épuisement instantané, vous ne vous sentez pas soudainement mal le lendemain, c’est des mois plus tard. C’est très, très lent. » En un peu plus d’un an, cette alimentation équilibrée, végétale, tout fait maison, regorgeant de légumes issus de de la ferme biologique où elle travaille, ainsi que des légumineuses et des noix pour les protéines, avait, selon elle, fait des ravages dans son corps.

2015, Freya Robinson décide de devenir vegan. Pendant plus d’un an, la jeune femme de 28 ans n’a pas consommé un seul produit d’origine animale. 2016, lors de vacances en famille en Bulgarie, elle passe devant un restaurant de steaks et quelque chose en elle bascule. « Je suis entrée et j’ai commandé le plus gros steak disponible et je l’englouti dans la foulée« , raconte-t-elle. Après l’avoir terminé, elle en commande un autre.

Le matin suivant le steak a été révélateur : « J’ai ressenti une poussée d’énergie. Mon visage rayonnait à nouveau. Je me souviens avoir bondi hors du lit et ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai réalisé que j’avais lentement privé mon corps de nutriments vitaux ». Elle affirme que les jours qui ont suivi la réintroduction des produits d’origine animale dans son alimentation ont vu sa clarté d’esprit et sa capacité à gérer le stress revenir. Les petits désagréments, comme le fait de s’occuper d’un client grincheux à l’étal du marché de la ferme, ne semblaient plus être un fardeau énorme comme auparavant ; le travail physique intense à la ferme semblait moins pénible. Ayant fonctionné à ce qu’elle décrit comme étant 60 %, tant physiquement que mentalement, elle « réalisait maintenant ce que devrait être la norme« 

En un peu plus de 75 ans, le véganisme est passé d’un mouvement marginal à un choix de vie courant pratiqué par des millions de personnes dans le monde. En 2019, on estimait qu’environ 600 000 personnes en Grande-Bretagne suivaient un régime végétalien – contre environ 150 000 personnes en 2014. Cette année a vu le plus grand nombre (plus de 580 000 personnes) s’inscrire à Veganuary, s’engageant à manger un régime à base de plantes pendant tout le mois. L’année prochaine devrait être encore plus importante. Une foule de nouvelles marques véganes, dont certaines appartiennent aux grands supermarchés, ont rendu ce régime autrefois confidentiel et réservé à quelque initiés marginaux, facile à suivre.

Après avoir réintroduit les produits d’origine animale et s’être exprimé à ce sujet, on le traite de « meurtrier » et il recoit des menaces de mort.

Depuis ses débuts, la raison d’être du véganisme occidental est de réduire la souffrance causée aux animaux (la valeur fondamentale, selon la Vegan Society, est d' »exclure, dans la mesure du possible et du praticable, toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux »). On en est venu à considérer le véganisme comme un mode de vie à part entière, plutôt que comme un régime alimentaire – les adeptes évitent généralement le cuir, le miel et les autres produits fabriqués à partir de sous-produits animaux. Mais c’est à l’alimentation – entièrement végétale, sans viande ni produits laitiers – que la plupart des gens pensent. Et elle est de plus en plus plébiscité pour ses prétendus bienfaits sur la santé. Des études ont montré qu’un régime à base de plantes peut être efficace pour perdre du poids. « Les gens perdent effectivement du poids avec un régime végétalien. C’est assez courant », affirme Tom Sanders, professeur émérite de nutrition et de diététique au King’s College de Londres. Il peut également réduire le risque de diabète de type 2 et de certains cancers, diminuer le taux de cholestérol et réduire les maladies cardiovasculaires.

De nombreux athlètes qui sont devenus végan font l’éloge de ce régime qui selon eux a boosté leur carrière. En 2017, l’attaquant anglais Jermain Defoe explique que son régime végan était en partie la raison de la poursuite de sa carrière en Premier League à la fin de la trentaine. Bien que désormais pescatarien, il joue toujours pour les Rangers à 39 ans. La même année, la superstar du tennis Vénus Williams déclare que son régime végan crudivore lui donne un nouvel élan d’énergie. Selon elle, le retour de son endurance et de ses forces sont dues à ce régime végan-crudivore. Parmi les autres sportifs végan figurent Lewis Hamilton et le champion d’ultramarathon Scott Jurek.

Des arguments environnementaux sont avancés en faveur d’un régime à base de plantes, certaines recherches attribuent jusqu’à 73 % de réduction d’impact carbone en supprimant la viande et les produits laitiers. La popularité des alternatives végétales est aujourd’hui un business juteux : l’industrie alimentaire végan britannique devrait générer un profit d’environ 658 millions de livres sterling cette année.

Mais alors que des centaines de milliers de personnes au Royaume-Uni adoptent le véganisme, nombreux sont ceux qui y renoncent – et doivent affronter de violentes réactions de la part de végans intrégristes. Le coureur britannique et YouTuber Tim Shieff, qui s’est fait connaître en tant qu’athlète végan passionné, mais qui a ensuite admis qu’il avait renoncé, a dû faire face à un déluge d’insultes. De son côté, la blogueuse canadienne Maddie Lymburner, qui avait bâti sa renommée fait un grâce à ses recettes et ses vidéos d’influenceuse végan, avant de concéder qu’elle avait du se résoudre à ajouter « quelques produits animaux » à son régime, a été contrainte de cesser de publier des articles sur l’alimentation en raison de la brutalité des réactions.

Dans des communautés en ligne dédiées sur Facebook, Twitter, Reddit et d’autres plateformes, des groupes de soutien d’ex-végan partagent des histoires de déclin de leur santé physique et/ou mentale qui, selon eux, est due à ce régime. Ces groupes apportent leur soutien et offrent des conseils pour réintroduire les produits d’origine animale. Ils permettent également de gérer les retombées sociales qui peuvent survenir lorsqu’une personne abandonne une partie importante de son identité. (arrêt de la viande, harè Krishna)

Au début, Tommy Kelly pensait que son régime végétalien avait un effet positif sur sa santé. Cet homme de 41 ans devient végan pour des raisons de droits des animaux en 2016, pendant son rétablissement d’un grave trouble alimentaire. Supervisé par une équipe de spécialistes, dont une infirmière, un diététicien et un psychiatre, il consommait un régime hypercalorique afin d’augmenter régulièrement sa masse corporelle. « Je prenais constamment du poids », raconte Kelly. « Ma santé semblait simplement aller de mieux en mieux ».

Mais vers la troisième année, malgré la prise scrupuleuse de tous les compléments alimentaires nécessaires, les problèmes commencent à surgir. Ce rescapé des troubles alimentaires commence à remarquer qu’il a du mal à conserver son poids de forme malgré un régime calorique composé de céréales, de fruits et légumes, de protéines et de graisses végétales. Des problèmes digestifs l’amènent à faire des hémorragies du rectum et à aller à la selle jusqu’à 16 fois par jour. Il est prouvé que, chez certaines personnes, les aliments riches en lectines, comme les légumineuses, les céréales, certains légumes et les noix, peuvent endommager la muqueuse intestinale s’ils sont consommés en grandes quantités pendant une période prolongée. Puis apparaissent des pertes de mémoire à court terme, des aphtes, la sécheresse de la peau, la baisse de la libido et des problèmes capillaires.

Les migraines dont il souffrait auparavant une poignée de fois par an deviennent quotidiennes et invalidantes. « À un moment donné, ma femme a cru que je faisais des AVC, raconte-t-il, parce que je m’exprimais mal et mon visage s’affaissait ! »

Janvier 2020, il prends à contrecœur la décision de réintroduire des produits animaux d’origine éthique, sous les conseils de son diététicien et de son équipe de suivi médicale élargie. ces derniers s’inquiétaient de constater sa perte de poids et soupçonnaient que son déclin eu été lié à son régime alimentaire. Cette décision le mine par la culpabilité. « Je ne voulais pas le faire, parce que j’étais très attaché à l’éthique », dit Kelly. « Il m’a fallu quatre à six mois avant de réussir à remanger un œuf« .

Elle a été qualifiée de « s….e », de « vendue » et de « perverse narcissique » qui recommence à tuer des animaux pour son plaisir gustatif égoïste ».

Peu après avoir réintroduit du saumon et des poissons gras locaux dans son alimentation, il constate une amélioration significative de ses symptômes, qui, selon lui, se sont « totalement inversés ». Aujourd’hui, après avoir pris du poids dans le cadre d’un régime omnivore alors qu’il mangeait moins de calories, il ne s’est jamais senti aussi bien.


Pendant les presque cinq années où cet ex malade de troubles alimentaires était végan, il s’est immergé dans la communauté végé, qui organisait des veillées devant les abattoirs, s’inscrivait dans le groupe de défense des droits des animaux Anonymous for the Voiceless, et entreprenait des actions de sensibilisation au véganisme sur internet sous le pseudo de Tofu Tommy. « Le véganisme devient en quelque sorte votre identité », raconte-il. Après avoir réintroduit des produits d’origine animale et parlé de ses expériences, Kelly est qualifié de « meurtrier » et recoit des menaces de mort de la part d’inconnus. « Ils s’en prennent à tout le monde et vous traitent de tous les noms. Ils sont censés être compatissants et ils ne le sont vraiment pas ».

Août 2020 : lorsque Lymburner annonce dans un post Instagram en qu’elle avait réintroduit les œufs et le poisson dans son assiette après six ans de véganisme, détaillant que c’était « quelque chose que je devais faire pour ma santé et mon bien-être général », elle fait face à un déluge de commentaires plus horribles les uns que les autres. Elle explique qu’elle souffrait de terribles douleurs menstruelles, qu’elle perdait ses cheveux et qu’elle était dévorée d’acnée. La réintroduction d’une petite quantité de produits d’origine animale lui a permis de redevenir un « être humain fonctionnel« .

L’influenceuse s’était construit un public autour de la nutrition et de la forme physique à base de plantes, et commercialisait une méthode de coaching adressé à ses 900 000 followers sur YouTube et Instagram. (Elle a depuis lancé une chaîne de fitness qui compte près de 6,5 millions d’abonnés.) Bien que la plupart des commentaires aient été postés en soutien, la jeune femme de 26 ans a également été qualifiée de « vendue » et, de la part d’un autre influenceur végan, de « perverse narcissique égoïste qui recommence à tuer des animaux pour satisfaire son simple plaisir gustatif égoïste ».

Pour Chloe Reed (ce n’est pas son vrai nom), les dégâts de santé occasionnés par son alimentation végan a été moins physiques que psychologiques. En 2017, elle et son mari décident de devenir végan pour des raisons éthiques ; comme beaucoup d’autres, ils sont bouleversés par les documentaires pro-végan influents tels que Earthlings, Cowspiracy, The Game Changers et Seaspiracy. Les documentaires sur l’alimentation et la nutrition de ce type ont connu un véritable essor ces dernières années grâce aux plates-formes mondiales de diffusion en continu, même si la rigueur scientifique de certains d’entre eux a été remise en question. (L’affirmation de Game Changers, par exemple, selon laquelle « le simple fait de boire du lait de vache » peut réduire la testostérone et augmenter les œstrogènes chez les hommes, était basée sur une étude portant sur 18 participants seulement, dont sept hommes).

En adoptant un régime alimentaire complet bien planifié – utilisant des ingrédients qui ont été transformés ou raffinés le moins possible – Reed et son mari ont tous deux perdu du poids. « Je me suis sentie très bien », dit-elle. Mais l’euphorie initiale a été de courte durée. Ce qui était auparavant gérable, « en arrière-plan », des pensées intrusives avec lesquelles elle avait vécu toute sa vie, est devenu impossible à ignorer.

La malbouffe végétalienne est riche en calories mais a très peu de valeur nutritionnelle. Elle peut entraîner des carences et constitue un piège pour les novices.

« Les pensées intrusives ont empiré et se sont multipliées », explique Reed, 32 ans, qui vit dans le Wiltshire. « Et j’ai développé une anxiété épouvantable. Après environ un an de vie végétalienne, la situation s’est vraiment aggravée et m’a conduit à demander de l’aide. On m’a diagnostiqué des TOC et de l’anxiété. »

2021, avec le soutien d’une diététicienne, elle prends la décision de réintroduire dans son alimentation, pour la première fois en 4 ans, du poisson et des œufs provenant d’un élevage en plein air local. Cela n’a pas été facile. « La peur et la culpabilité étaient énormes », dit-elle. Mais depuis, elle ne peut que constater une nette amélioration de sa santé mentale. « Je suis persuadée que mon régime végan était la cause de mes troubles psy. Je n’ai remarqué une réelle amélioration que depuis que je remange des produits d’origine animale. » Consciente que certains diront que les deux problèmes ne sont pas liés, la mère de deux enfants qui allaite afirme qu’elle a définitivement plus d’énergie et a même vu sa production de lait augmenter. « Je ne pense pas que cela puisse être un placebo », dit-elle. Ses amis et collègues accueillent la nouvelle sans broncher, mais lorsqu’elle se lance à partager cette expérience sur des forums en ligne, elle fait face à un déferlement de haine – principalement de la part de ceux qu’elle appelle « les têtes de noeud du mouvement ». Elle décrit le mouvement végan comme « toxique« . Quel que soit l’effet recherché, cela a fini par « appuyer encore plus mes convictions en la matière », dit-elle.

Alors que le véganisme n’a jamais été aussi populaire, c’est un régime qui défie la culture occidentale de consommation de viande. Les recherches suggèrent que les végan sont confrontés à des préjugés négatifs de la part des non-végan, une étude de 2015 ayant révélé que le seul groupe défavorisé considéré plus négativement que les végan était celui des toxicomanes.

Cela peut expliquer pourquoi de nombreux végan recherchent le confort et l’appartenance à une communauté. « Selon les raisons pour lesquelles les gens ont décidé de devenir végan, vous pourriez constater que certains commencent à s’identifier davantage à d’autres végan et au véganisme en tant que groupe identitaire« , explique le Dr Madeline Judge, professeur adjoint en psychologie sociale et environnementale à l’Université de Groningue. « Il ne s’agit pas seulement d’un régime alimentaire, mais d’un mode de vie, et parce que cela nécessite de s’écarter de la norme, vous devez souvent apprendre une nouvelle façon de manger, de nouveaux endroits où manger, et vous pouvez constater que vous différez dans vos valeurs de vos amis et de votre famille. »

Pour d’autres, explique Judge, le fait de faire partie d’un collectif qui partage le même système de croyances peut soutenir les efforts et l’enthousiasme pour vivre des choses alternatives. « Il est difficile de changer le monde tout seul dans son coin. C’est beaucoup plus facile si vous appartenez un groupe« , dit-elle.

Rebecca Jones, médecin généraliste en exercice qui gère un site de conseils, The Vegan Doctor, préconise un régime végétalien comme changement de mode de vie pour certains patients – en particulier ceux qui sont en surpoids ou qui souffrent de maladies cardiovasculaires, d’hypercholestérolémie ou de diabète. « Je propose toujours un régime à base de plantes comme l’un des moyens de changer sa santé », déclare Jones. « Pour moi, c’est un choix éthique – un peu comme la religion ou la politique. Je ne veux pas que mon patient ait l’impression que je lui dis que c’est la seule solution. »

Jones, 39 ans, est végan depuis 2017 mais végétarienne depuis de longues années. Bien qu’elle reconnaisse qu’il existe des obstacles qui peuvent rendre le véganisme difficile pour certaines personnes (coût, climat, lieu), elle pense qu’un régime végétal équilibré sur le plan nutritionnel et bien planifié est adapté à tous. « La subtilité réside dans le « bien planifié », explique cette militante. « La malbouffe végan, par exemple, est riche en calories mais a très peu de valeur nutritionnelle – si elle est consommée de manière routinière sans l’ajout de légumineuses, de produits frais, de noix, de céréales complètes, elle peut entraîner des carences nutritionnelles et constitue un piège potentiel pour les nouveaux végan. » En ce qui concerne les prétendus problèmes de santé associés à ce régime, elle soupçonne la popularité actuelle du végétalisme d’être en cause. « De nombreux non-végans présentent également des carences en certains micronutriments, mais comme le véganisme est actuellement très à la mode, il est souvent accusé d’être la seule raison pour laquelle quelqu’un peut se sentir mal. »

Les gens ont des motivations différentes pour adopter un régime à base de plantes, mais certains partisans acharnés des droits des animaux estiment que toute personne se décrivant comme végan devrait le faire pour les animaux. « Je pense que le mot véganisme est brandi parfois un peu trop facilement », soupire la militante. Si vous vous vous définissez comme végan, c’est que vous défendez les droits des animaux. C’est un régime à base de plantes qui est maintenant dans l’air du temps, mais, le véganisme est ce qu’il a toujours été ».

« La diffusion de messages responsables au sein de la communauté végane permettrait de maintenir les gens en meilleure santé et d’éviter que beaucoup ne se sentent obligés de tourner le dos au véganisme », déclare Sophie Medlin, présidente de la British Dietetic Association pour Londres. Selon elle, cela s’étend aux conseils en matière de nutrition. « Il circule une idée recue selon laquelle un régime végan est nutritionnellement complet et fournit tous les nutriments essentiels en quantités adéquates. »

La vitamine B12, qui est nécessaire à la production de globules rouges, ne se trouve naturellement que dans les aliments d’origine animale comme la viande et les produits laitiers, de sorte que les végans doivent obtenir leur B12 en se complémentant de façon suffisante. Une étude a révélé que les végan ont des niveaux de B12 inférieurs à celui des végétariens et que ces derniers ont eux-mêmes des taux de B12 inférieurs à ceux des omnivores, et qu’ils courent un risque plus élevé de développer des symptômes liés à une carence. « Les risques liés à l’absence de supplémentation dans le cadre d’un régime végan peuvent être dévastateurs« , avertit le Dr Medlin. D’autres carences, en vitamines et minéraux dont le calcium et la vitamine D, peuvent se manifester de différentes manières, en affectant la santé des os, par exemple. « Ce que nous constatons maintenant dans les suivis à long terme des végans, par rapport aux végétariens et aux omnivores, c’est qu’ils ont en fait un plus grand risque de fractures« , explique le professeur Sanders, qui étudie la nutrition végan depuis près de 50 ans.

Pour Chloe Reed, le fait de devoir prendre des suppléments de B12, ainsi que de fer, d’iode, de DHA (un acide gras oméga-3) et de calcium a contribué à sa décision d’arrêter. « Quelque chose m’a fait penser que l’on ne devrait probablement pas prendre autant de suppléments si l’on n’a pas de problème de santé existant« , dit-elle. Freya Robinson est d’accord : « Je ne crois pas vraiment que les compléments soient la clé d’une alimentation saine« .

Pourquoi le végan fonctionne-t-il bien pour certains, mais semble avoir un effet néfaste sur d’autres ? Selon Sanders, si nous avons tous besoin de la même diversité de nutriments, « les besoins varient d’une personne à l’autre ». Lorsqu’une personne passe à un régime à base de plantes, elle consomme toute une série d’aliments que son intestin n’a peut-être pas rencontrés fréquemment dans le cadre d’un régime omnivore, notamment des céréales, des fruits et d’autres glucides. « L’une des premières choses qui change lorsqu’une personne devient végan est sa flore intestinale, et cela peut prendre un peu de temps pour se stabiliser », explique Sanders.

« La génétique joue un rôle important dans l’efficacité avec laquelle nous pouvons convertir les acides gras essentiels », ajoute Medlin. Pour certains, il est génétiquement plus difficile de convertir les nutriments essentiels dont notre corps a besoin à partir de sources végétales en versions biodisponibles que notre corps peut réellement absorber et utiliser. « Certains d’entre nous ont besoin de plus, et d’autres se sentiront bien avec moins ».


Aucun régime alimentaire n’est un remède miracle. Mais lorsque ce que vous mangez devient un style de vie – une identité, et avec elle l’appartenance à une communauté – les gens peuvent avoir l’impression qu’ils ne peuvent pas changer leurs habitudes sans trahir le reste du groupe.

Robinson n’a quand à elle jamais regretté ce steak fatidique en Bulgarie. Elle s’identifie désormais comme une « omnivore éthique » et pense que la viande devrait être considérée comme un luxe occasionnel plutôt que comme une denrée quotidienne : une fois par semaine est amplement suffisant, suggère-t-elle. Mais les tentatives de débattre de ce point avec des sections de la communauté végan sur les médias sociaux se transforment souvent en abus. (ndlt* = vous la sentez sa grosse flexi-soumission ?)

Au-delà de la guerre des mots souvent virulente en ligne, les deux groupes peuvent trouver un terrain d’entente. Les ex-végan à qui j’ai parlé continuent tous à faire attention à ce qu’ils mangent, à examiner les conditions dans lesquelles les animaux sont élevés et à prendre en compte l’impact de leur consommation alimentaire sur l’environnement. Ils ont découvert que la lutte pour rétablir leur santé ne doit pas compromettre complètement les principes qui les ont initialement attirés vers le véganisme. « Il y a le côté santé, mais il y a aussi le côté planète », explique Robinson. « Et quel prix peut-on vraiment donner à la planète ? ». (namasté)

Le drame du véganisme.

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Petite tranche de vie ordinaire inspirée d’une histoire vraie fraîche d’aujourd’hui sur les réseaux sociaux.

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Acte 1 -scène 1- Une prise de contact passablement musclée.

Jean-Kyllian Tofu –  (Super énervé, un profil Facebook qui indique un cursus aux Hautes Etudes en Sciences Sociales, contacte la messagerie privée du Mythe ne dit ni bonjour ni merde, est vraiment super remonté comme un coucou.) 

– Jean-Kyllian Tofu : « Vous aviez l’ambition de faire une page critique sur le végétarisme. Mais tout ce que vous faites, c’est publier un ramassis de désinformation, relayer les « réflexions » les plus bêtes qui soient sur le végétarisme. Vous êtes vraiment suffisamment idiots pour croire que le véganisme serait moins respectueux de la nature que l’alimentation carnée ? En étant si peu rigoureux, vous faites du mal. Je vous rappelle que 90% des animaux terrestres sont des animaux d’élevage, élevés de manière industrielle pour 80% d’entre eux. À cause de gens comme vous, la Terre est devenue un enfer pour les êtres vivants. Vous êtes vraiment des salauds. Fermez cette page, c’est ce que vous pourriez faire de mieux.

Le Mythe (classe et distinguée comme à son habitude, essaie de ramener JK végan à des modes de communication plus…enfin moins, enfin vous voyez quoi, le tout avec un brin de provoc, parce que quand même, il faut bien se faire plaisir de temps à autres, mais quand même avec l’espoir que le type ai un peu honte et se ressaisisse.)

Le Mythe : « Bonjour Jean-Kyllian. Tiens c’est rigolo, j’avais caressé l’ambition d’un cursus à l’EHESS également et puis finalement. ..j’ai eu un bébé à la place 😉 J’avais rencontré François Flahault 😊 (prise en flag’ de name dropping, Le Mythe.) Je suppose que tu as rédigé ce commentaire sous le coup de la colère en réalisant qu’il existait une critique argumentée d’un point de vue « au delà » du véganisme ? Je me souviens avoir éprouvé cette gamme de sentiments à l’époque ☺
Quoi qu’il en soit je reste à ta disposition si tu souhaites continuer à échanger sur ce sujet qui me passionne. »  (ton mielleux à souhait).((ou sirop agaveux à souhait, comme vous préférez.))

§§§§§

Acte 1 -scène 2 – La tension monte sur la messagerie.

Jean-Kyllian Tofu – (en manque de choline) : « Il existe quelques critiques intéressantes du végétarisme, mais de ce que j’ai vu ça reste léger. Ce que j’ai vu sur votre page est très clairement en-dessous de cette critique constructive : c’est vraiment au ras des pâquerettes, de pures bêtises. Ça me fatigue de voir ça. Et j’ai du mal à comprendre comment on peut être assez bête pour croire que le monde se porte mieux si on mange des animaux : ça n’a aucun sens. Enfin si, bien sûr, je comprends bien l’intérêt de vouloir faire disparaître la dissonance cognitive entre « j’aime gustativement la viande » et « c’est abominable de manger de la viande », en se persuadant que c’est bon de manger de la viande. Mais cette façon de se donner bonne conscience, en faisant taire son esprit critique, est ce qui s’appelle être un salaud. »

(Il y va fort quand même, le bougre !)

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Acte 1 scène 3 – La discussion part en eau de boudin.

Le mythe – (Commence à se dire qu’elle va le faire parler, juste pour rigoler et voir ce qu’il en sort.)

Le Mythe  :- « Bon. Dis moi si je comprends bien le sens de ta démarche. Ta demande c’est que je ferme mon média critique ? J’ai bien saisi ?Tu me donnerais les références des « critiques intéressantes du véganisme » que tu mentionnes plus haut ? ☺Du « végétarisme », pardon. »
Jean-Kyllian Tofu (de plus en plus à fleur de peau) : – « Puisque ce n’est pas un média critique mais plutôt une page « bistrot de végétaro-sceptiques », oui je préfère que ça disparaisse.
Non désolé je n’ai aucune référence « anti-végétarisme » à donner, je n’ai jamais vu une réflexion ou un fait qui m’a fait me dire « tiens, ça pourrait quand même être bien de manger de la viande » (comme je disais, les critiques « intéressantes » restent très légères, c’est surtout à base de « il faut combattre la nourriture industrielle et transformée », mais manger de la viande ne règle pas du tout le problème). La conclusion est toujours qu’il faut juste arrêter de manger des animaux. »

(coup dur pour le Mythe d’entendre ça qui n’a vraiment plus qu’à fermer la page.)

Jean-Kyllian Tofu : « Par contre, en référence critique et sérieuse je propose ça :  (lien you toube directement issu de l’arsenal critique d’un mec qui a fait ses « propres recherches » sur Doctissivégamo : le Mythe se chie dans son froc devant tant de débunk de qualitay.)

Jean-Kyllian Tofu (impitoyable et triomphant) : – « Malheureusement » il en arrive à la conclusion que manger des animaux c’est juste mal et injustifiable, donc ça ne te plaira probablement pas. »
(Re-coup dur pour le Mythe qui n’est plus qu’une flaque à ce stade de la conversation.)
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Acte 2 scène 1 – Le Mythe contre attaque pédagogiquement.
Le Mythe – (un peu lassée de parler avec JK Tofu, essaye de lui faire comprendre qu’il est juste le milliardième à se croire trop génial à suivre les directives de Bill Gates et de la Silicon Valley) : « Il dit que c’est pôbien » 😕

Jean-Kyllian Tofu (sûrement un peu embêté de recevoir une réponse aussi courte et désabusée) : – « et ? » « Que quoi est « pôbien », d’ailleurs ? »

Le mythe – (Se rapelle qu’elle a des frites à la graisse d’oie qui cuisent et que les enfants ont faim) : – « Ben c’est la vox populi. « L’élevage cay pa biiiien » « Le lay cay pour lay vowwww »
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Acte 2 scène 2 – Où Jean-kyllian Tofu, mené, commence à suffoquer et convoquer un registre de langage davantage châtié.
Jean-Kyllian Tofu (un peu deg en vérité d’être assimilé à une péta/sse, se drapant dans un regsitre de langage zététique pour garder la face)  :
– « Ces positions sont étayées. Tu aimerais quoi en fait ? Des argumentaires intelligents qui disent que c’est bien de manger de la viande et boire du lait ? Ça n’existe pas. »

Le Mythe – (Réalise soudainement le niveau de culture scientifique de son interlocuteur, décide de tout miser sur l’humour et la vexation.) :

– « Oui han. Les méta-analyses cay pour lay chiens-han 😀
Bon
Je suggère qu’on arrête là 😁 Ce bidochonnisme végan
Mon beauf 2020 est vegan ^^ »
Jean-Kyllian Tofu : (Commence vraiment à se demander si discuter avec le Mythe était une si bonne idée que ça finalement) :

– « Être rebelle n’est absolument pas ce qui m’intéresse, puisque j’aimerais bien que le végétarisme devienne la norme..

Tu aurais 1 argument en faveur de l’alimentation carnée ? »
Le Mythe (mesquine au possible) : – « Et bien réjouis toi. Les végétarismes sont devenus la pensée dominante.) »

Jean-Kyllian Tofu (A encore l’impression de faire parti d’un mouvement cool et entends tout faire pour ne pas laisser quiconque lui suggérer l’idée que le véganisme c’est sooOo 2017) :  « Ouais, 5% de végétariens en 2017. Et il faut voir comment les militants végans sont reçus sur les plateaux télé…Tu vis vraiment sur une autre planète. La plupart des plats dans les restaurants sont à base de viande et de poisson. »

Le Mythe (Ne se laisse pas emberlificoter par des aussi grosses ficelle, de toutes façon, les frites sont prêtes) :
– « Des arguments en faveur de « l’alimentation carnée » ? Tu prends le problème à l’envers, c’est à toi qu’imcombe la charge de la preuve. Comme t’as l’air de t’y connaître en zététique you tubesque, je suis sûre que tu vas nous dénicher des preuves que le vayganism c’est mieux que la viond. »
Jean-Kyllian Tofu – (ne lâche pas le morceau) :
– « Et tu dis que les végétarismes sont la pensée dominante. Tu perçois une réalité complètement déformée, ça s’appelle de la déréalisation, tu devrais consulter. »
Le Mythe (Commence à réfléchir à mettre en scène ce dialogue surréaliste sous forme de pièce de théâtre pour sublimer l’expérience, lui donner un sens.) :
– « Tu as des adresses à me suggérer ?
Merci pour le diagnostic non sollicité by the way 💙
Bon ». 
(Il doit se dire à ce moment qu’il lui a coupé le sifflet)
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Acte 2 scène 3 –  Jean-Kyllian Tofu tente une parade zététique de ceinture blanche de pensée critique.
Jean-Kyllian Tofu (Ne se doûte pas une seule seconde de la perfidie de mes plans démoniaques) :
– « La charge de la preuve ? Il y a une accumulation de preuves scientifiques selon lesquelles les animaux souffrent de l’élevage, et que l’élevage est une catastrophe écologique (totalement inefficace d’un point de vue énergétique), et plus de n’avoir aucun intérêt supplémentaire par rapport à un régime végétalien bien mené. Que veux-tu de plus ? »
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Scène finale-

Le Mythe (Se dit qu’elle a accumulé suffisamment de matériel et que toutes les meilleures choses ayant une fin, il faut songer à raccrocher maintenant.)  :
– « Je ne pense pas que ce type d’échange soit très fructueux, en ce qui me concerne, j’y mets un terme. »
Jean-Kyllian Tofu (montre son vrai visage et largue une dernière diarrhée censée faire démissionner le Mythe de Facebook définitivement)

– « Les urgences de Sainte Anne.

Tu n’as fait que confirmer que les carnistes étaient des déchets de la pensée humaine. »
(Et paaaaan dans nos gueules de salomnivores.)
Le rideau se ferme, le public de la page applaudit.
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